Culture maraîchère en 2017: L’Algérie a produit plus de 130 millions de quintaux

Culture maraîchère en 2017: L’Algérie a produit plus de 130 millions de quintaux

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Parmi les wilayas productrices, celles d’El Oued et de Aïn Defla sont en tête du peloton avec des productions respectives de 16,13 et 15,1 millions de quintaux.

La culture maraîchère en Algérie se porte bien! C’est ce qu’indiquent les chiffres communiqués hier, par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. La production nationale a atteint 130,2 millions de quintaux, pour un rendement avoisinant les 300 quintaux à l’hectare. Ce qui est appréciable. Parmi les wilayas productrices, celles d’El Oued et de Aïn Defla sont en tête du peloton. En 2017, elles ont produit respectivement 16,13 et 15,1 millions de quintaux. Les autres wilayas ne sont pas en reste, bien que leurs productions soient moins importantes. La wilaya de Mostaganem a produit 9,1 millions de quintaux, suivie de Biskra et de Skikda avec respectivement 8,53 et 5,51 millions de quintaux. La wilaya de Boumerdès a, elle, produit plus de 4,9 millions de quintaux, et celle de Tipasa 4,4 millions de quintaux. C’est-à-dire que près de la moitié de la production nationale est le fruit de sept wilayas. C’est dire le potentiel agricole de l’Algérie. En outre, le ministère a fait savoir que Abdelkader Naga a été élu à la tête du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère par l’assemblée générale élective des producteurs des cultures maraîchères. L’élection s’est tenue en réponse aux recommandations des Assises nationales de l’agriculture, parmi lesquelles la mise en place d’organisations professionnelles et interprofessionnelles des filières agricoles. Ces assises avaient réuni plus de 6 000 participants susceptibles de contribuer au développement du secteur agricole. Abdelkader Naga, fraîchement élu président du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère a pris l’engagement de prendre en compte les préoccupations et inquiétudes des agriculteurs. Il a en outre, promis de promouvoir et de développer la filière, en travaillant de pair avec tous les acteurs de cette dernière. Le conseil qu’il va présider travaillera à élaborer une feuille de route, afin de mener à bien ce développement. Ce conseil servira aussi d’interface pour réunir les acteurs, que ce soit les producteurs, les établissements financiers, ou autres, et les pouvoirs publics. Il constituera un véritable forum qui permettra de faciliter les échanges entre ces différents intervenants. Il ne reste plus qu’à espérer que ces promesses porteront leurs fruits, et que ces derniers mûriront plus tôt que tard.