L’entraîneur du CSC, Bernard Simondi, est revenu hier sur le match amical disputé avant-hier avec ses joueurs, en parlant de bons et de mauvais points démontrés par ses hommes jeudi face El Marsa. Avant cette séance, le coach constantinois, qu’on a rencontré après le match, a répondu à toutes les questions qu’on lui a posées. Il a commencé par analyser cette première rencontre amicale que son équipe a remportée sur le score de 2-1. «Le match était d’une bonne qualité ; dans ce genre de rencontres, les résultats importent peu, du moment que le plus important est de bien se préparer, même si une victoire est toujours bonne pour la confiance du groupe. On s’est créés beaucoup d’occasions qui méritaient de finir dans les buts, sauf que mes joueurs les ont mal exploitées. Mon équipe a manqué de chance et surtout de la bonne passe devant.»
«Je suis l’entraîneur et il y a un bon effectif»
Pour ceux qui doutent ou qu’ils ne le savent pas encore, Bernard Simondi a confirmé une information : «Je suis l’entraîneur en chef du CSC et j’ai bien ramené mes bagages avec moi, je suis concentré sur la préparation de mon équipe pour la seconde partie du championnat qui s’annonce difficile, on joue sur trois fronts et cela n’est pas facile à gérer, mais on a pris nos devants et préparé le plan adéquat pour faire face aux prochains objectifs.» Conscient de la difficulté de l’opération, Simondi nous confiera qu’il a bien les armes pour faire face au prochains challenges. «On est capables de faire une bonne deuxième partie de saison avec ce groupe qui vit bien, j’ai noté pas mal de points positifs surtout au niveau de la construction du jeu, mais il existe aussi des lacunes qu’on corrigera au fil des jours, surtout qu’il existe une volonté générale chez les joueurs pour s’améliorer encore à l’avenir.»
«Les blessures m’ont privé de voir la totalité de l’effectif»
Le coach voulait voir à l’œuvre tout l’effectif face à El Marsa, mais les blessures et le retard dans la préparation ont obligé le staff technique à utiliser que 13 joueurs jeudi. «Je voulais voir plusieurs joueurs jeudi, mais les blessures m’ont faussé les calculs», a-t-il expliqué, rappelant tout de même qu’il ne serait pas contre l’arrivée d’autres éléments supplémentaires cet hiver. «J’ai parlé avec Boulhabib sur le recrutement et les postes à renforcer cet hiver, mais il m’a expliqué que cela repose sur les capacités financières de l’équipe ainsi que la stratégie économique du club. Sinon on verra plus tard.»
«On manque de complémentarité»
Simondi a analysé le jeu et surtout les lacunes de son équipe : «Il nous manque un peu de complémentarité dans le jeu, surtout au milieu de terrain et dans le transport du ballon vers l’attaque, là il existe un peu de lourdeur qu’on doit absolument résoudre.» Pour son problème de visa, Simondi a déclaré ceci : «J’ai parlé avec les responsables sur ce problème, je veux surtout le résoudre afin de rejoindre vite Constantine et ne commettre aucun retard surtout que le match face au CABBA approche et je veux le préparer avec mon équipe à la ville des Ponts. Je pense que Boulhabib a commencé la procédure.»
«On relèvera les défis malgré les difficultés»
Le coach constantinois ne part pas dans un terrain inconnu, il sait que des problèmes de programmation vont lui compliquer la vie mais il semble prêt à tout cela. «Je suis au courant que la programmation va être infernale, il y a même la possibilité de programmer deux matchs en une seule journée pour notre équipe. La mission va être rude et difficile mais on arrivera à relever les défis et on fera tout pour atteindre nos objectifs.»
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Sayah et Boulemdaïs pour «Zlataner» les adversaires
L’arrivée de Sayeh au CSC s’est concrétisée après une longue période de discussion entre les deux directions du CSC et MCA, sans oublier aussi l’hésitation de l’intéressé lui-même qui refusait, dans un premier temps, l’idée de faire partie d’une autre transaction. Boulhabib et Kaci Saïd ont mis du temps dans les négociations pour trouver un terrain d’entente. La carte de Boucherit a été le moyen de pression utilisé par Soussou, alors que le MCA voulait prêter son milieu de terrain Ouali en contrepartie, sauf que la proposition mouloudéene n’intéressait pas les Clubistes. Le CSC n’a pas de problème au milieu avec les présences des Zerdab, Naït Yahia et Houri qui peuvent rendre encore de meilleurs services au CSC dans la deuxième partie de la saison. Le club avait besoin d’un attaquant de pointe. Sayeh en a le profil parfait pour les Sanafir qui voient déjà en lui une arme tranchante en attaque en compagnie de Boulemdaïs. Les deux peuvent «Zlataner» n’importe quelle défense de L 1. Ce renfort donnera aussi une bonne fin pour le cas de Boucherit qui peut signer les yeux fermés au MCA à présent. Cela veut dire aussi que Boucherit n’a pas été cédé gratuitement, la rumeur d’une libération gratuite et un arrangement entre Tassili et Sonatrach est totalement fausse. Enfin, pour l’officialisation des choses entre le joueur et les dirigeants, Sayeh signera son contrat ce lundi, avant le 15 janvier, date de fermeture du marché des transferts.
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Ben Arrous, 2e sparring-partner du CSC
Le club tunisien EL Marsa a donné la réplique aux Constantinois avant-hier dans un match qui s’est terminé sur une victoire pour les Sanafir sur le score de 2 à 1. Les poulains de Simondi joueront ce lundi leur deuxième et dernier match amical dans ce stage à Gammarth. Les Verts affronteront la formation de Ben Arrous, une équipe qui évolue en L 2 tunisienne. Un rendez-vous qui aura lieu sur une pelouse en gazon naturel, ce qui éloignerait le risque de blessures pour les coéquipiers de Maïza qui vont rentrer à Constantine après cette joute amicale.
