CSC : La fin brutale d’un rêve

CSC : La fin brutale d’un rêve

C’est sur une chute spectaculaire que s’est terminée l’aventure des Clubistes dans la Coupe des Confédérations pour cette saison. Le rêve d’aller plus loin s’est évaporé avec la chaleur qui régnait dimanche dernier sur la capitale ivoirienne, Abidjan. Le CSC a essuyé une raclée historique de 6-0.

C’est avec la mention de très faible que le CSC quitte la course et c’est à ce moment-là que l’on se remémore les sacrifices de début de saison et ces décisions de la direction à contre-courant qui ont énervé la Ligue, la FAF, et certains clubs de Ligue 1 Mobilis. On a en tête aussi cette élimination choquante en Coupe d’Algérie face à la JSM Chéraga où le CSC avait une grande chance d’aller en finale, cette 5e place au classement général en championnat alors que le CSC était leader à la 10e journée… Toutes ces belles choses ont été sacrifiées pour cette Coupe de la CAF qui n’a généré pour le club constantinois que de la fatigue, des dépenses faramineuses et une élimination humiliante qui restera dans les annales du football africain. Pour les Sanafir, il ne leur reste que les regrets à présent et les les yeux pour pleurer et se lamenter  sur le mauvais sort qui suit ce CSC rouillé et vieillot.

Les blessures et la chaleur ne sont pas des excuses

Désolé Messieurs, mais vous étiez très faibles dimanche, prenables à tous les coups avec des jambes fatiguées qui trainaient comme des pattes de chat  blessé ! Tout est tombé à l’eau en l’espace de 90’.  Sikazwe n’a rien fait aux Clubistes, c’est leur rendement qui a été si mauvais que l’ASEC a déroulé facilement. Pour Simondi le CSC a été gêné par les blessures de ses éléments et aussi la chaleur. Deux prétextes qui ne tiennent pas la route du tout, car à l’aller, c’est ce CSC qui a battu l’ASEC. Ce jour-là, on a oublié les blessures, mais dimanche, Simondi a eu une  pensée pour eux, ce qui est un peu tiré par les cheveux. Quant à la chaleur, là il y a un argument en béton que les fans doivent savoir. En première période, le CSC a encaissé un seul but. A ce moment-là, il régnait une chaleur torride, mais le temps était devenu plus frais et clément en seconde période et c’est là que les Verts ont pris cinq buts ! Donc, l’excuse de la chaleur n’a aucun sens.

On a mal préparé ce match

Chercher les raisons d’une lourde défaite est facile. On peut en trouver des dizaines. Le premier est que Simondi n’avait pas trop de choix sous la main. Avec un effectif limité en qualité et en nombre, le pauvre technicien français a été obligé d’incorporer le gardien Natèche en milieu du terrain. Il fallait comprendre que Simondi à cet instant a été carrément dépassé par les événements. Son équipe coulait et prenait l’eau de toutes parts. S’ajoute à cela, les Clubistes étaient trop sûrs d’eux avant ce match retour. Ce qui démontre que sur le plan moral, les joueurs n’étaient pas bien préparés. Enfin, l’air festif est généralement déconseillé avant les matchs importants. La fête d’anniversaire de Bahloul célébré en Côte d’Ivoire, en plus du buffet (deux moutons grillés sur la braise) ingurgités par les copains de Berthé, à 24 heures d’un match, sont deux mauvaises idées de la part du staff technique. Où sont donc le sérieux et la sérénité dans ce genre de préparation ?

L’ASEC forme les futures stars d’Europe

La défaite du CSC est une nouvelle preuve de la stratégie défaillante de l’ancienne direction, et aussi celle de la majorité des clubs algériens. L’ASEC a battu les Constantinois grâce à ses propres joueurs qu’il a lui-même formés sur de bonnes bases modernes. Les Mimos ont démontré une fois de plus que seule la formation est la solution pour avoir une grande équipe de football. Les Koffi Foba, Fofana et Koffi Boua feront parler d’eux un jour. Leur nom seront connus dans les grands championnats du monde et deviendront un jour les stars du Vieux Continent.

Le CSC forme de vieux millionnaires

Pendant que l’ASEC forme et construit les futures stars du foot dans ses centres de formation, au CSC on continue de jeter l’argent dans des joueurs stériles qui ne donnent même pas du plaisir dans leur jeu. Avec un effectif qui a une moyenne d’âge de 32 ans, le CSC est formé de vieux millionnaires qui ne cherchent qu’à se remplir les poches et qui balancent dans les journaux des promesses qu’ils ne tiendront jamais.

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Simondi : «La chaleur nous a affectés»

«On n’a rien démontré de bon dans ce match pour mériter de passer au prochain tour, l’envie et la volonté affichées par l’ASEC ont fait la différence. On a commis beaucoup de fautes en défense. De plus, la chaleur et les absences nous ont joué un mauvais tour. Tout cela nous a privés de sortir notre football habituel.»

Traoré : «Il y avait de la place pour d’autres buts !»

Chapeau bas pour l’entraîneur Traoré Siaka qui a vu juste, ce qui démontre son énorme talent dans le coaching. Traoré, qui a déclaré qu’il allait battre le CSC facilement au match retour, a déclaré après le match de dimanche : «On a été plus forts que notre adversaire, et même plus coriaces qu’eux. Marquer 6 buts démontre que notre qualification est amplement méritée. On aurait même pu inscrire d’autre buts et gagner par un score encore plus lourd. On est sur le bon chemin pour passer à la phase de groupes.»

Berthé et Maïza blessés

Le défenseur central Berthé Oussmane a reçu un mauvais coup lors du match de dimanche dernier. Ce n’est qu’après le coup de sifflet final de Sikazwe que le Malien a commencé à ressentir des douleurs atroces au pied. Le joueur a été transporté en urgence à l’hôpital d’Abidjan pour y subir des tests médicaux. L’autre joueur sorti sur blessure était Maïza qui n’a pas pu poursuivre le match, alors que Bezzaz n’a pas pu résister à la forte chaleur, d’autant qu’il était très limité physiquement. N’oublions pas qu’il revient à la compétition après une longue absence.

Omar Barou a rencontré Boulemdaïs

L’ex-star du MOC, l’Ivoirien, Omar Barou, a rendu une visite de courtoisie à la formation du CSC pour rencontrer son viel ami, Hamza Boulemdaïs. C’est l’unique joueur qu’a retrouvé Baroumalgré ses nombreux amis chez nous en Algérie. Les deux joueurs ont évoqué le souvenir des moments qu’ils ont passés ensemble au MOC.