L’émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a déploré que les discussions de mardi à Genève avec représentants russes et américains n’ont pas permis de fixer une date pour la Conférence de paix dite Genève-2.
M. Brahimi a exprimé « l’espoir » qu’une date puisse être fixée « pour avant la fin de l’année » et a annoncé qu’une nouvelle réunion tripartite se tiendra à Genève le 25 novembre.
« Un travail intensif a été accompli et nous espérons la conférence d’ici à la fin de l’année », a-t-il déclaré lors une conférence de presse.
L’émissaire spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe a souligné qu’il est demandé à l’opposition syrienne « de venir avec une délégation crédible ».
« Les différentes composantes de l’opposition syrienne sont en contact les unes avec les autres, c’est une des choses qu’ils doivent décider », a-t-il dit en référence à leur participation et au choix d’une délégation pour cette conférence visant à trouver une issue politique à la crise syrienne.
« La conférence doit avoir lieu sans condition préalable », a-t-il insisté.
Interrogé quant à une participation de l’Iran à cette conférence, le diplomate a affirmé que « les discussions ne sont pas terminées ».