La crise malienne « ne peut être définitivement résolue qu’à travers une solution politique », a souligné mardi à Alger le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
« La crise malienne ne peut être définitivement résolue qu’à travers une solution politique, même si cette solution peut s’accommoder d’un séquentiel sécuritaire et militaire que nous observons aujourd’hui », a indiqué M. Medelci lors d’un point de presse conjoint avec son homologue bulgare, Nickolay Mladenov.
Le ministre a mis l’accent, dans ce cadre, sur l’importance de la « dimension politique », à travers, notamment, un dialogue entre les différentes parties maliennes, nécessaire pour un règlement à cette crise qui secoue ce pays depuis plusieurs mois.
Il a rappelé, à cette occasion, la position de l’Union africaine (UA), qui, a-t-il dit, a un rôle « extrêmement important » dans la résolution de la crise malienne et qui considère que « la crise politique est plus importante que la crise sécuritaire ».
« La solution politique est peut-être moins visible et moins audible que la solution militaire, mais elle n’est pas plus facile », a-t-il fait observer.
« Mais ne nous trompons pas, c’est la solution politique qui finira par ouvrir la voie à la paix et au développement dans ce pays », a déclaré M. Medelci, appelant la communauté internationale à travailler ensemble et accompagner les autorités maliennes pour que le dialogue entre les différentes parties en conflit permette en premier lieu d’organiser des élections.
