Le monde et la région du Moyen-Orient sont en fin de cycle de Daesh et des débuts d’une autre organisation terroriste.
Depuis l’éclatement de la crise entre le Qatar et la monarchie saoudite, les fractions terroristes en Syrie et en Irak se sont déclaré une guerre sans fin. Djabhat El Nosra semble vouloir prendre le contrôle et effacer le reste. En Libye, ce sont les mêmes scènes au point que certaines phalanges se sont même dissoutes au profit d’autres.
On assiste probablement à la naissance d’une énième organisation terroriste qui remplacera l’Etat islamique qui connaît une implosion définie par les opérations antiterroristes au Moyen-Orient, mais aussi en Libye soit un pays voisin de l’Algérie.
La sortie médiatique de Aymen El Zawahiri le numéro un de Al Qaîda qui invite les groupes terroristes quels que soient le pays et la tendance à s’unir sous une même bannière, celle des Frères musulmans et suivre l’idéologie de Hacen El Bana le créateur de cette confrérie. Sentant certainement la fin de l’Etat islamique qui subit des pertes colossales, ce chef terroriste appelle donc à une restructuration leur permettant même de se dissoudre dans cette communauté pour masquer leur passé criminel.
Dans un message audio diffusé par l’Etat islamique sur Telegram, le porte-parole de l’organisation terroriste l’EI, Aboul-Hasan Al-Mouhajir, a appelé quant à lui à la réalisation d’attentats en Occident, en Russie et dans des pays du Moyen-Orient et d’Asie.
Dans l’enregistrement audio, cette armée de mercenaires multinationale soutenue par certains pays occidentaux et notamment tous les pays du Golfe qui s’accusent aujourd’hui de terrorisme, à inciter en plus des terroristes en Tunisie, au Maroc et en Libye, les groupuscules en Algérie à réagir à l’appel.
Le message audio a été diffusé le 12 juin par le compte de l’organisation sur l’application de messagerie cryptée Telegram.
Les pays ciblés sont les Etats-Unis, l’Europe, la Russie, l’Australie, l’Irak, la Syrie, l’Iran et les Philippines, durant le mois sacré du Ramadhan, qui a débuté fin mai. Ces menaces sanguinaires renseignent selon des stratèges bien avertis sur la fin de Daesh devant céder sa place à une autre organisation.
Les groupes terroristes commençaient à se manifester ouvertement depuis la fin de la guerre entre l’Afghanistan et l’ex-Union soviétique. Al Qaïda alors dirigée par Ben Laden est devenue l’ennemi numéro un des USA, dès la fin de cette guerre. Pourtant, les USA avaient, à outrance, soutenu cette organisation. On assistera ensuite à la naissance de plusieurs autres organisations, notamment en Algérie dans les années 1990, dont les émirs avaient, pour la plupart, fait la guerre d’Afghanistan sous prétexte du djihad. Des jeunes Algériens contraints de partir sous l’influence déjà de la communauté des Frères musulmans qui avait tissé sa toile, mourir au profit d’intérêts mondiaux servant à préparer le terrain pour le nouvel ordre mondial. Aujourd’hui ce n’est plus le rôle d’Al Qaïda, mais celui de ces criminels de Daesh de semer la désolation, détruire, tuer, violer sans aucun état d’âme pour céder la place à la future organisation terroriste internationale, pour diviser le Moyen- Orient et déstabiliser le Nord de l’Afrique.
L’Algérie est parfaitement renseignée des visées et des desseins à atteindre. Elle est parfaitement consciente des menaces qui la guettent et des complots incessants pour la déstabiliser. Qui est responsable de cette catastrophe planétaire? Certainement pas les pays qui luttent réellement contre ce monstre quel que soit le nom qu’on lui prête, comme l’Algérie qui continue de prouver sur le terrain sa grande volonté et sa détermination adoptant une stratégie diplomatique et politique pour ramener la paix totale, mais certainement pas la Syrie et l’Irak qui enregis-trent ces derniers temps de grandes victoires, mais certainement les pays des pétrodollars soutenus par les USA et la Grande-Bretagne. Or, pour se refaire une réputation quoique ternie, il fallait un sacrifice pour désigner le coupable.
Le Qatar semble présenter le parfait profil, mais cela n’empêche en rien les crimes des organisations terroristes qu’on continue de financer. C’est dire qu’en l’absence d’une définition du mot terroriste, et il s’agit d’une absence volontaire, tout le monde demeure terroriste. Définir ce concept freinera forcément les projets dévastateurs tels que programmés par l’occupant sioniste qui, lui, confond résistance et terrorisme.
Une confusion opiniâtre d’une nécessité absolue pour son existence. D’ailleurs, plusieurs pays dits arabes sont prêts à normaliser les relations avec cet agresseur. Celui-là même qui tente d’infiltrer l’Algérie en envoyant ses agents aussitôt démasqués.