La bande de Ghaza a passé la nuit de vendredi à samedi dans le noir suite à l’arrêt de l’unique station de production d’électricité dans la bande de Ghaza en raison d’un manque de carburant.
Une véritable crise d’électricité s’est installée dans la bande de Ghaza depuis des années en raison du blocus et les quantités insuffisantes de carburant pour la mise en service de l’unique station de production dans cette localité.
Les Ghazaouis sont, d’habitude, alimentés en électricité 8 heures/j contre 8 heures de coupure et en cas d’arrêt de la station le nombre d’heures est réduit à 6 ou 4 heures.
Pour l’autorité de l’énergie, l’arrêt de la station serait dû à l’impôt élevé imposé par le ministère des Finances (2,6 millions USD/mois) ainsi que le manque de carburant.

Evoquant la crise d’électricité qui s’aggrave d’année en année du fait du blocus imposé par Israël sur la bande de Ghaza, la société d’électricité a souligné le droit du citoyen à l’accès à ce service 24h/24h précisant toutefois que son rôle consistait en la distribution des quantités disponibles.
La résolution du problème de la crise d’électricité dans la Bande de Ghaza incombe aux décideurs palestiniens, a indiqué la société soulignant que le réseau d’électricité de Ghaza « a subi des dommages importants du fait des guerres israéliennes (2009-2014).
La société de distribution d’électricité dans la Bande de Ghaza met en garde contre une « catastrophe humanitaire » dans divers secteurs notamment la Santé, l’Enseignement et l’agriculture du fait de la récurrence des coupures d’électricité qui pénalisent les ghazaouis.
La commission nationale de suivi de la résolution de la crise d’électricité dans la Bande de Ghaza a appelé le gouvernement d’entente nationale à la nécessité d’honorer ses engagements concernant cette crise et à mettre en œuvre les décisions du Conseil des ministres notamment celles ayant trait à l’électricité.
La commission nationale a indiqué samedi dans une déclaration à la presse qu’elle planchait sur les prochaines démarches pour résoudre la crise que connaît la population de Ghaza « après épuisement de tous les efforts visant à lever les obstacles ou à régler la crise, même partiellement ».