Crise de l’eau : du favoritisme dans la distribution ?

Crise de l’eau : du favoritisme dans la distribution ?

Suite au plan de rationnement mis en place la semaine dernière à cause de la pénurie  d’eau qui sévit au nord du pays, de plus en plus de citoyens algériens dénonce du favoritisme dans la distribution d’eau.

En effet, de nombreuses grandes villes connaissent une crise sans précédent en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable, ce qui a conduit les autorités concernées à recourir alternativement à des coupures d’eau pour les citoyens, en raison du faible stock des barrages dû au manque d’eau de pluie et au gaspillage d’eau.

Des citoyens se sont plaints et ont dénoncé dans des déclarations rapportées par le quotidien Echorouk, de la distribution inéquitable de l’eau dans de nombreux quartiers de la capitale, au vu de la sécheresse croissante de ces derniers temps.

Les citoyens ont confirmé qu’ils souffraient de coupures d’eau depuis plusieurs jours, notamment dans les communes de la capitale, tel que  Ain Beniane, El Daïra, Ouled Fayet ainsi que Baba Hassan, malgré le prétendu programme de rationnement d’eau annoncé la semaine dernière.

Des communes favorisées dans la distribution

D’après certains témoignages, il n’y a pas d’eau au niveau du Gué de Constantine depuis maintenant deux jours tandis qu’à Bir Khadem, l’eau  n’a été coupée que pendant quelques heures. Cela a amené certains citoyens à commenter sarcastiquement l’existence de « piston dans la distribution d’eau ».

Dans ce contexte, le chef de l’Organisation nationale pour la protection et l’orientation des consommateurs, Mustapha Zebdi, a affirmé que le citoyen vit dans une situation sociale et économique en dégradation croissante, et que l’institution de distribution d’eau doit respecter le calendrier de distribution de l’eau, selon le programme récemment annoncé.

D’apres le docteur en tête de l’APOCE, l’association a reçu plusieurs appels de citoyens de différents quartiers se plaignant de l’absence d’eau chez eux  depuis  des jours, ce qui est à l’opposé de ce qu’annonçait  « SEAL », ce qui a poussé les familles à recourir à l’achat de citernes en plastique et à l’installation réservoirs dans les bâtiments.

« Nous craignons une rupture de confiance entre l’administration et le citoyen, en cas de non-respect du programme établi », a-t-il déclaré.