Crise au FLN : Bâadji contre-attaque sur le terrain

Crise au FLN : Bâadji contre-attaque sur le terrain

Mais qu’est-ce qui se passe au FLN ? Une question que les sympathisants du l’ex-parti unique se posent avec de plus en plus d’insistance. Aujourd’hui, après l’épisode de la prise d’assaut du siège du parti à Hydra, des partisans de Baadji ont organisé un sit in de soutien à celui que d’autres militants rejettent.

Après les images choquantes qui ont été prises à l’intérieur du siège du FLN à Hydra, que des opposants Baadji ont pris violemment d’assaut, voilà que la contre attaque arrive aujourd’hui. Ce 12 décembre 2021, ils étaient des dizaines dans un sit in devant le siège central du parti à Hydra. Les protestataires ont exprimé leur soutien à Abou El Fadhl baadji et à « la légitimité ».

La légitimité, seule issue pour le FLN ?

Au sein des protestataires, un seul mot est sur toutes les lèvres et les banderoles. La légitimité. « Actuellement on est une seule grande famille », indique un des militants du FLN présent sur place. Le même intervenant s’interroge sur le timing choisi par les opposants de Baadji. Un timing qui coïncide avec l’arrivée des élections locales.

« De deux choses l’une, soit ces gens-là ne veulent pas qu’on participe à ces élections, soit ils veulent qu’on y aille faibles et désorganisés », ajoute-t-il. La solution est pourtant simple selon lui : « on participe aux élections locales, puis on organise un conseil nation et celui qui a des hommes qu’il se montre« .

Il est à rappeler que Abou El Fadhl Baadji a tenu derniérement une conférence de presse. Il assure que le l’ex-secrétaire du parti est derrière ce qui s’est passé jeudi dernier. Selon Baadji, ces « Baltagias » sont payés pour semer la discorde entre les militantes et pour parasiter son fonctionnement.

Pendant que deux courants opposés traversent le FLN, ce dernier se déchire de plus en plus. Alors que certains évoquent un complot contre le Parti, un seul fait est sur, l’avenir de l’ex-parti unique s’enfonce dans le flou. Ces élections locales, prévues pour le mois de novembre, vont surement sceller le destin du FLN.