Crise Algérie – France : l’Elysée joue l’apaisement

Crise Algérie – France : l’Elysée joue l’apaisement

Ces derniers mois, les relations entre Alger et Paris sont entrées dans une phase de frigidité qui a suivi une sortie médiatique largement controversée du président français Emmanuel Macron. Ceci dit, l’escalade diplomatique n’a pas empêché les responsables français de jouer la carte de l’apaisement.

En effet, un conseiller de l’Élysée a évoqué aujourd’hui, lors d’un point de presse, l’escalade diplomatique entre Alger et Paris, mais aussi l’avenir des relations entre les deux pays.

« Depuis quatre ans, le Président de la République (Emmanuel Macron, ndlr) mène un profond travail mémoriel sur la colonisation et la guerre d’Algérie », a-t-il rappelé.

Le même intervenant a aussi évoqué la rencontre de Macron avec ce qui a été qualifié de « jeunes issus de différents groupes de mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». Selon lui, Macron « s’est expliqué sur sa politique mémorielle » et « il a également fait part de questionnements ». Rappelons que cette sortie a toutefois causé une énorme escalade diplomatique entre Alger et Paris.

L’Algérie, outre le rappel de son ambassadeur, a également fermé son espace aérien aux avions militaires français. Suite à cela, plusieurs appels à l’apaisement ont été émis par des responsables français, dont le président Macron lui-même.

Un énième appel à l’apaisement

La volonté d’aller vers l’apaisement a été confirmée aujourd’hui par le conseiller de l’Élysée. Ce dernier a indiqué que Macron « regrette les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés », et qu’il « a le plus grand respect pour la nation algérienne, pour son histoire et pour la souveraineté de l’Algérie ».

Pour conclure, le responsable a indiqué que le président Français « est fortement attaché au développement des relations entre nos deux pays sur le plan bilatéral au bénéfice des populations algérienne et française, mais également pour répondre aux grands défis régionaux ».

Par Massin Amrouni et Amine Ait