Le Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a réagi aujourd’hui aux informations relayées sur les réseaux sociaux ; concernant le prétendu « échec de l’Algérie à récolter le soutien nécessaire à la tenue d’une réunion d’urgence de la Ligue arabe ».
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 15 juin ; le département du Ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra ; a démenti les fausses informations relayées sur les réseaux sociaux ; affirmant qu’il s’agit de « fake-news ».
En effet ; ces « fake-news » auraient été « concoctées dans les laboratoires de propagande du Makhzen » ; et concernent le supposé « échec de l’Algérie à récolter le soutien nécessaire à la tenue d’une réunion d’urgence de la Ligue arabe ; et ce, en vue d’obtenir une déclaration de solidarité avec elle ».
Ainsi, « le Ministère dément ces fake-news dénuées de tout fondement ; et en totale contradiction avec les valeurs de la Diplomatie algérienne ; qui exerce ses missions en toute transparence et en toute souveraineté » ; a indiqué le communiqué du département de Ramtane Lamamra.
Crise entre Alger et Madrid : « l’Algérie n’a nul besoin d’aller chercher des positions en sa faveur »
Par ailleurs, le communiqué du Ministère des Affaires étrangères a réaffirmé « le caractère bilatéral et politique de la crise actuelle avec le Gouvernement espagnol ». Rappelant le fait que l’Espagne « a manqué à ses obligations vis-à-vis de la décolonisation du Sahara occidental ; conformément à la légalité internationale ».
Le département de Ramtane Lamamara n’a pas manqué de souligner « la confiance de l’Algérie quant à la justesse de sa position et au bien-fondé de ses décisions politiques souveraines à ce propos ». Avant de conclure ; que notre pays « n’a nul besoin d’aller chercher des positions en sa faveur ; ni de la part de pays frères ou amis, ni auprès d’organisations internationales ».
Il convient de rappeler que mercredi dernier ; l’Algérie avait décidé de suspendre immédiatement le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne. Cette décision a suscité de vives réactions à l’internationale, notamment celle de l’Union Européenne.