Crimes économiques, terrorisme,trafic de drogue..Ces Algériens traqués par Interpol

Crimes économiques, terrorisme,trafic de drogue..Ces Algériens traqués par Interpol

interpol-a-annonce-avoir-arrete-25-hackers-300x165.jpg141 personnes recherchées par les autorités judiciaires nationales sont fichées auprès d’Interpol

Nombreux sont les observateurs qui s’interrogent aujourd’hui pourquoi Interpol n’arrivait pas à mettre la main sur ces individus activement recherchés.

La liste des Algériens recherchés par Interpol, notamment le bureau d’Alger de cette organisation internationale de police criminelle, s’est allongée de plusieurs noms en 2013. Cette dernière comporte encore des vétérans et de gros poissons, que le commun des citoyens voudrait voir jugés. Les griefs retenus contre ces fugitifs, sinon à ces criminels les plus recherchés de la planète, relèvent notamment du crime organisé, de l’escroquerie, de la fraude, du vol, du blanchiment d’argent et de la criminalité transnationale.

A ce titre, le Bureau central national Interpol Algérie a diffusé des bulletins de recherche internationale à l’encontre de pas moins de 141 personnes recherchées par les autorités judiciaires nationales, qui ont été diffusés au niveau international par le Bureau central national, a rappelé récemment sur les colonnes de L’Expression, M.Abbad Benyamina, chef du Bureau national d’Interpol dans notre pays.

Sur le site d’Interpol, quelques ressortissants algériens font l’objet de notices avec photos. L’on retrouve particulièrement l’ancien «golden boy», Abdelmoumène Rafik Khalifa, détenu actuellement en Grande-Bretagne, et le cheikh Anouar Haddam, ancien dirigeant du parti dissous à l’étranger, de même que des éléments notoires d’Aqmi (Al Qaîda au Maghreb).

Selon nos sources, les autorités judiciaires algériennes ont présenté une quarantaine de mandats d’arrêt contre des Algériens recherchés pour leur implication dans des affaires économiques et financières, auprès du Bureau de la police criminelle Interpol.

Parmi ces personnes recherchées, certaines s’adonnaient aux trafics de véhicules, de stupéfiants et de fausse monnaie. Par ailleurs, nombreux sont les observateurs qui s’interrogent aujourd’hui pourquoi Interpol n’arrivait pas à mettre la main sur ces individus activement recherchés.

Ces mêmes observateurs que les dernières évolutions d’une actualité émaillée de scandales financiers, dont celui, sulfureux, de Sonatrach, la puissante compagnie pétrolière, publique et d’envergure internationale, s’interrogent de plus belle: Chakib Khelil et autres Bédjaoui, des noms qui ont été souvent associés à cette affaire, feront-ils un jour l’objet d’un quelconque mandat d’amener international? Surtout qu’Interpol travaille en étroite collaboration avec la justice et veille au suivi des enquêtes au plan criminel.

Rappelons que pour cette dernière affaire, particulièrement, le chef de l’Etat aura souvent réitéré sa confiance en la justice pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables. Justement, et à propos de justice, est-il utile de préciser aujourd’hui, et tel que le confirment nos sources concernant la personne de M.Chakib Khelil, ni la justice, ni le parquet, ni la partie civile y compris un quelconque citoyen et encore moins Sonatrach, n’ont déposé plainte contre l’ancien ministre algérien de l’Energie et des Mines. Ceci revient à dire qu’Interpol ne pourrait arrêter tout individu qui n’est pas nommément accablé par la justice.

Anouar Haddam quant à lui se coule des jours tranquilles en son lieu d’exil… Le Bureau central national Interpol Algérie a reçu environ 676 bulletins de recherche internationale émanant d’un certain nombre de pays qui ont aussitôt fait l’objet d’une diffusion à l’échelle nationale.

Sur un autre chapitre, l’année 2012 a connu une coopération internationale intense et fructueuse, marquée par l’enregistrement de plus de 8 000 affaires d’échange d’informations, en particulier avec la Tunisie, le Maroc, la France, l’Italie et l’Espagne..