La cité AADL des bananiers, à Alger, a été secoué ce mercredi soir par un crime odieux dont une victime sexagénaire a péri sous les coups de son propre fils.
Un jeune homme âgé de 20 ans a poignardé son père avec un poignard au domicile familial. Après que ce dernier soit tombé au sol, le jeune agresseur l’a achevé en l’égorgeant de part en part, sous le choc des membres de la famille.
Immédiatement après le crime, les services de sécurité, accompagnés de la police scientifique et des services de la Protection Civile, sont intervenus. Après avoir examiné la scène du crime au dixième étage, la victime a été évacuée dans le plus grand mutisme concernant les causes et les motivations de ce drame.
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Selon le témoignage de certains voisins, l’agresseur se serait rendu aux services de sécurité juste après avoir commis l’acte. Les mêmes voisins ont indiqué que le fils souffrait d’une grave crise psychologique depuis plusieurs jours. L’enquête se poursuit pour élucider les circonstances de ce parricide effroyable.
Sétif : Un jeune homme tue sa sœur, blesse grièvement sa mère et agresse son père
Quelques mois plus tôt, en mars dernier, un autre drame familial a ensanglanté le quartier des 1000 logements à Sétif. Un jeune homme d’une trentaine d’années a poignardé à mort sa sœur, a gravement blessé sa mère et a violemment agressé son père.
Le conflit aurait éclaté de manière triviale : la victime, en visite chez ses parents, aurait refusé que son frère joue avec sa petite fille. Sans crier gare, le suspect, identifié sous les initiales Y.B., aurait saisi un couteau et porté un coup fatal à sa sœur.
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Bien que décrit comme « stable psychologiquement », le suspect aurait présenté des signes de fragilité nerveuse depuis le début du Ramadan.
Ces deux affaires, pour ne citer que celles-ci, sont un exemple parmi tant d’autres de la violence qui peut éclater au sein de la cellule familiale.
Elles partagent des points communs troublants : elles impliquent des violences extrêmes et soulignent la possible implication de troubles psychologiques chez les agresseurs.
La récurrence de tels actes appelle à une réflexion approfondie sur les facteurs contributifs et la mise en place de mesures préventives pour endiguer cette vague de violence intrafamiliale en Algérie.