Crime économique à Sonatrach : 200 millions de dollars dans le sable

Crime économique à Sonatrach : 200 millions de dollars dans le sable

Voilà l’exemple d’un coûteux investissement en association jeté en plein désert !!!

Du matériel neuf stocké dans le sable depuis des années.

A la veille des élections législatives dans une férocité de jungle, les photos ci-jointes, adressées en la circonstance aux futurs Candidats qui se bousculent à la députation, montrent un insolite crime économique et financier camouflé soigneusement par ses auteurs. Il s’agit d’un gigantesque gaspillage, une perte s’élevant à près 200 millions de dollars US pour le Trésor public, un crime abominable survenu dans l’une des plus riches régions pétrolières d’Algérie, Rhourd El Baguel.

En effet, l’entreprise nationale Sonatrach et la Société Arco El-Djazair Corporation ont signé le 15 février 1996 un contrat de partage de production (51/49) pour l’augmentation du taux de récupération des réserves de pétrole brut en place du gisement de Rhourd El-Baguel situé à 100 kms au sud-est de Hassi Messaoud, pour un montant de 1,3 milliard de dollars US.

Ledit contrat a été approuvé par le Chef du gouvernement en vertu du décret exécutif n° 96-227 du 29 juin 1996, il est entré en vigueur le 1er juillet 2006. La durée du contrat est de vingt-cinq ans, renouvelable en cas d’accord entre les parties pour une période de cinq ans. En l’an 2000, Arco a cédé ses droits et obligations à Sonatrach (20%) et à British Petroleum (BP) 29%.

Pour la réalisation du projet et des objectifs assignés au groupement Sonarco pour le développement dudit champ dont les réserves prouvées s’élèvent à 2.9 milliards de barils mais qui n’a été exploité qu’à 20% depuis sa mise en production en 1962, le financier des opérations pour le développement visé (ARCO puis BP), a ramené de gigantesques équipements pétroliers lourds et légers, matériels, pièces de rechanges, outillages, grands et petits engins, véhicules de tous les tonnages, cabines sahariennes, camps mobiles et fixes servant de siège pour la direction du projet puis abandonnés, d’innombrables conduites de différents diamètres, grandes et petites grues, ont été entreposés dans un vaste cimetière en plein désert barricadé et grillagé, tous ces matériels et équipements lourds et légers entreposés à tout type d’intempérie en plein désert sont en majorité à l’état neuf, jamais utilisés depuis leur entrée au champ de Rhourd El Baguel en 1997. Un crime économique et financier dont ses auteurs non jamais été inquiétés par qui que soit …!!!

Que diront les futurs députés sur ce crime économique et financier …? Car pour Sonatrach, ce n’est qu’un petit reliquat d’investissement dans le projet Sonarco, enterré parmi de milliers d’autres !

M. Lefhel