Crédits à l’économie, Plus de 4.900 milliards de dinars en 6 mois

Crédits à l’économie, Plus de 4.900 milliards de dinars en 6 mois

La valeur des crédits destinés à l’économie a atteint 4.902,5 milliards de dinars à fin juin dernier dont 2.160,96 milliards dinars au profit des entreprises privées, contre 2.413,43 milliards dinars au profit du secteur public, a annoncé mercredi le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci.

L’année 2013 devrait se terminer par une évolution assez importante des crédits accordés à l’économie nationale. Au premier semestre, le montant global de ces crédits s’élève à plus 4.900 milliards de dinars, soit l’équivalant des crédits octroyés durant toute l’année 2012 qui étaient de l’ordre 4.297,5 milliards de dinars. Le financement de l’investissement a presque doublé cette année. Cela reflète, nos seulement la volonté des pouvoirs publics d’accompagner financièrement les entreprises nationales dans leur développement, mais aussi le dynamisme et la détermination des entrepreneurs à se lancer dans de nouveaux investissements.

Selon la note présentée, aujourd’hui par le gouverneur de la BA, à l’APN, la part des crédits à moyen et à long termes, a atteint 71,12% durant la même période, contre 68,31% à la fin 2012.

Cette dynamique traduit, aux dires de Laksaci « l’amélioration de la structure et des conditions de financement à travers la prolongation des périodes de maturité et de réduction du coût en conformité avec l’important appui financier accordé par l’Etat au profit des PME et dans le cadre du développement des crédits sains à ces entreprises ».

Concernant l’année prochaine, le gouverneur de la BA prévoit une forte contribution de l’investissement privé à la croissance hors hydrocarbures à compter de 2014 après la relance sensible de la consommation privée depuis 2011, soulignant que l’investissement public qui représente le plus important moteur de la croissance est devenu plus stable et plus efficient à partir de 2013.

Cela contribue au « renforcement de la viabilité des finances publiques ayant un rôle déterminant dans la préservation de la stabilité du cadre macro-économique », a-t-il ajouté.

Khelifa Litamine