Selon la Banque d’Algérie, ces crédits ont progressé de 15.3% en 2016, contre 16.6% en 2015.
Le premier responsable de l’ABEF a fait savoir que l’entrée en vigueur du financement non conventionnel prévue fin 2017, permettra d’injecter de la liquidité pour les programmes d’équipement, d’améliorer la liquidité bancaire et de maintenir la croissance des crédits à l’économie.
Dans une déclaration à l’APS, Boualem Djebbar a souligné que 75% des crédits bancaires accordés à l’économie sont des prêts à long et moyen terme destinés au financement de l’investissement.

Nonobstant la baisse des ressources bancaires -induite par le déficit des paiements extérieurs-, les crédits dédiés à l’économie ont continué en effet leur tendance progressive pendant les premiers six mois de l’an 2017 en atteignant 7%, contre 6.4% durant la même période de 2016 et 2.2% au deuxième semestre de 2016.
Force est de noter que la rythme d’expansion des crédits enregistré dans une conjoncture marquée par la diminution des ressources des banques, a nécessité du coup le recours de plusieurs banques au refinancement auprès de la Banque d’Algérie (BA) au cours des six derniers mois de l’année en cours.
Notons enfin que la part des crédits octroyés au secteur public est passée de près de 50% fin 2016 à 49.2% fin juin 2016, tandis que celle accordée au secteur privé est passée quant à elle de 50 à 50.78%, dont 7.08% étaient destinés aux ménages.
A la fin 2016, l’encours des crédits bancaires avait atteint 8.000 milliards de dinars.