Une institution chargée de la fatwa en Algérie sera créée, a indiqué jeudi le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Bouabdallah Ghlamallah.
Il a précisé que projet de création de cette institution qui fait défaut en Algérie est en attente de concrétisation. Le ministre répondait à une question d’un membre du Conseil de la nation relative à la problématique “des fatwas parallèles en l’absence d’un institution officielle de la fatwa”, lors d’une séance plénière.
Il a souligné, dans le même contexte, que “ceux qui prononcent des fatwas controversées sont des personnes indépendantes des institutions officielles de la fatwa et leurs acolytes appartiennent à des institutions parallèles et n’ont pas d’influence sur les algériens”.
Bouabdallah Ghlamallah a indiqué que “l’Algérie est immunisée de par sa référence religieuse et nationale et son système de la fatwa est basé sur l’institution de la mosquée, soutenue actuellement par les directeurs des affaires religieuses et des wakfs de chaque wilaya”.
Le ministre a rappelé également qu’actuellement les conseils de wilaya composés d’une élite d’imams, d’universitaires et d’érudits sont représentés au niveau du ministère de tutelle, ce qui permet l’émission régulière de fatwas, à travers les permanences de la commission au niveau des institutions des mosquées de chaque wilaya et sur le site électronique du ministère afin de répondre aux questions des personnes physiques et morales.