Des représentants d’institutions de défense des droits de l’homme de pays arabes réunis à Nouakchott, ont décidé jeudi de créer entre elles un « réseau » en vue « de promouvoir et de protéger » ces droits dans leurs pays, indique un communiqué publié à l’issue de leur rencontre.
Ce réseau aura pour mission de « coordonner les actions et de contribuer à l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans le monde arabe, de protéger et de vulgariser les législations en la matière », souligne le texte lu par Hamoud Ould Nabagha, membre de la Commission nationale des droits de l’homme de Mauritanie (CNDHM).
Les participants à cette 7e réunion annuelle des institutions nationales arabes des droits de l’homme, ont également « insisté sur la nécessité de poursuivre la contribution des institutions arabes au renforcement du système des institutions spécialisées des Nations unies ».
En visite à Nouakchott, la Haute commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay, a assisté à une partie des travaux de la rencontre. La mise sur pied de ce « réseau » est motivée par les évolutions dans le monde arabe en matière des droits de l’homme, à la lumière des soulèvements populaires dans plusueurs pays d’Afrique du nord et du Moyen orient, ont indiqué des participants à la réunion.
Des responsables d’institutions de défense des droits de l’homme de Tunisie, du Maroc, du Qatar, d’Algérie, d’Egypte et de Jordanie, ont pris part à cette réunion qui avait débuté mercredi.