Une convention a été signée, mardi à Alger, entre l’Agence nationale de promotion des parcs technologiques (ANPT) et un groupement d’opérateurs pour la création d’un cluster dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Le document de création de ce groupement qui compte une trentaine d’entreprises a été paraphé par la directrice générale par intérim de l’ANPT, Radia Belberkani et le président de ce nouveau groupement, Ahmed Mehdi Omarouyache.
Le directeur des petites et moyens entreprises auprès du ministre de l’Industrie et des mines Abdelghani Mebarek, a rappelé que la démarche des clusters a été engagée depuis deux ans par son ministère.
L’objectif était de « permettre à un ensemble d’acteurs dans une filière de fédérer leurs efforts, poser les problèmes en commun et trouver des réponses en commun et d’aller dans une méthode d’achat groupé de la matière première en amont et la prospection des marché en aval, ce qui leur offre plus de chances pour réussir à moindre coûts », a-t-il expliqué.
Il a relevé aussi qu’il existe déjà en Algérie quatre clusters: boissons, dattes, mécanique de précision, et un autre dans la plasturgie, ajoutant que d’autres groupement similaires seront crées prochainement, dont celui de la filière lait et de la pêche.
« L’initiative de création du cluster numérique est partie d’un consensus entre plusieurs acteurs de ce domaine qui ont senti le besoin de se regrouper pour développer l’économie numérique en Algérie, de rassembler certains efforts et d’être également une force de proposition grâce à cette union, a souligné M. Omarouyache en marge de la signature de la convention.
Dans une première phase, le cluster TIC regroupera 32 entités, dont une vingtaine d’entreprises publiques et privées, comme Algérie Télécom, Mobilis, Condor, ainsi qu’une multitude de start-up, évoluant dans les domaines du numérique, du web, du développement des logiciels, de la production électronique et de la géo-localisation, a-t-il expliqué.
« Nous sommes favorables à la création de tous les écosystèmes visant le développement des TIC en Algérie, tels que les incubateurs et les clusters, ainsi que mettre à leur disposition des infrastructures des espaces professionnels adéquats », a indiqué pour sa part Mme Belberkani.
C’est pourquoi, selon elle, ce cluster sera hébergé au niveaux des locaux du cyberpark de Sidi-Abdellah, qui demeure un projet en faveur des jeunes possédant des idées et de bonnes volontés pour développer les TIC et créer de la valeur ajoutée en Algérie.
Cet espace, a-t-elle souligné, leur donnera également la possibilité « de se frotter avec d’autres entreprises ayant déjà réussi, et leur offre des formations et des séminaires sur place, par des experts algériens et des étrangers en TIC.