L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (Unesco) a définitivement adopté vendredi la création du Centre international d’Alger pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel d’Afrique, a indiqué un communiqué du ministère de la Culture.
Le centre, de catégorie 2, dont la création a été adoptée par la conférence générale de la 37ème session en cours de l’Unesco, devra faire l’objet d’un « accord final » entre le gouvernement algérien et l’agence onusienne, précise-t-on.
« Ce centre est de nature à créer une dynamique nouvelle pour la prise en charge des patrimoines culturels africains, pour lesquels le Centre algérien de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) a acquis une expertise remarquable », affirme-t-on de même source.
Le futur organisme aura notamment à mener des travaux de recherches et de compilation sur le patrimoine immatériel hérité des cultures africaines, et d’organiser des colloques au niveau africain à ce sujet.
Placé sous l’égide de l’Unesco, il aura son siège à Alger, sera géré administrativement par l’Algérie et doté d’un budget octroyé par le gouvernement algérien.
La 37ème session de la conférence générale l’Unesco se poursuit jusqu’à mercredi prochain dans la capitale française.