Création de nouveaux partis politiques,Les nouveaux partis se voient déjà agréés

Création de nouveaux partis politiques,Les nouveaux partis se voient déjà agréés
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Les représentants des nouveaux partis attendent juste l’agrément de l’Administration pour passer à l’action politique.

Les représentants des partis politiques en attente de l’agrément se sont montrés satisfaits jusqu’ici par les déclarations du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, ayant instruit dimanche dernier ses services pour traiter avec «célérité» les dossiers de création de nouveaux partis politiques. Après l’examen des dossiers ils pourront tenir leur congrès constitutif «dès délivrance de la décision du ministère chargé de l’Intérieur», et ce 15 jours qui suivent la date de publication de la loi organique relative aux partis politiques.

Djamel Abdeslam, fondateur du Front de l’Algérie nouvelle (FAN) a déclaré que les déclarations de Daho Ould Kablia sont «logiques et satisfaisantes».«Les précisions apportées par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales au sujet de l’agrément des nouveaux partis, et ayant fixé les conditions légales pour la création d’un parti politique et les documents à fournir, avant de passer au stade de l’activité politique sur le terrain, renseignent qu’il y a désormais une volonté effective de la part des hautes autorités du pays pour ouvrir le champ politique», le fondateur du FAN, ajoutant que les délais arrêtés par le ministre quant au traitement des dossiers sont logiques.

Pour ce qui est de la tenue du congrès constitutif, Djamel Abdeslam révèlera également que le délai d’une année arrêté par l’Administration, à compter de la publication dans deux quotidiens d’information national de l’autorisation du ministre chargé de l’Intérieur, répond au respect des dispositions de la Constitution et des lois en vigueur. Et d’ajouter que «le Front de l’Algérie nouvelle est fin prêt pour tenir son congrès constitutif, néanmoins il attend juste le feu vert de l’Administration, consistant en la délivrance de la décision du ministère chargé de l’Intérieur pour le parti demandeur d’agrément».

Dans le même contexte, le président du parti du Front démocratique (en instance de création), Sid Ahmed Ghozali, a estimé mardi que les lois algériennes avaient besoin d’application et non d’amendement. Invité de l’émission Niqat ala al hourouf de Radio Internationale, Sid Ahmed Ghozali a indiqué qu’il y avait une «contradiction flagrante entre les textes de loi et leur application sur le terrain».

Pour lui, le meilleur moyen d’éviter les dérapages est d’oeuvrer à trouver un certain équilibre entre l’opinion officielle et celle de l’opposition.

Il a en outre affirmé que «la consécration de la démocratie était un projet de longue haleine qui commence par le respect des lois», rappelant, à l’occasion, que les réformes en Algérie avaient été amorcées en 1989 par l’amendement de la Constitution et des autres lois afférentes à l’exercice démocratique.

En ce qui concerne la participation de sa formation politique, en cas d’agrément, aux prochaines élections législatives et sa candidature à la présidentielle de 2014, il s’est abstenu de répondre, estimant que «conformément à la loi, son parti était agréé».

Tandis que le porte-parole du Front pour le renouveau, Menasra Abdelmadjid, a, dans un communiqué rendu public, appelé l’Administration à encourager la création de nouveaux partis et d’ouvrir les portes devant les demandeurs, répondant aux critères exigés dans les textes de la Constitution.

«Le Front pour le renouveau appelle l’Administration à examiner correctement et dans les délais arrêtés par la loi tous les dossiers de ceux qui ont formulé des demandes et fourni tous les documents pour la création d’un nouveau parti sans qu’il y ait pour autant une quelconque ségrégation ou favoritisme», lit-on dans le communiqué, poursuivant dans le même chapitre que le Front pour le renouveau tiendra son congrès constitutif vers la mi-février de l’année 2012.

Cela dit, la décision du Front pour le renouveau de Menasra Abdelmadjid, de tenir prochainement son congrès constitutif donne plus de crédibilité à certaines indiscrétions, dont le quotidien Al Chourouk a fait état, selon lequel le quitus sera donné dans les prochains jours pour cinq formations politiques, notamment, le parti de Djaballah, le Front pour la justice et le développement(FJD), le parti de Mohamed Saïd (Parti pour la justice et la liberté) et le Front pour le renouveau de Menasra Abdelmadjid.

Il est souligné que l’Union des démocrates républicains (UDR) de Amara Benyounès et du Front démocratique (FD) de Sid Ahmed Ghozali auront, à leur tour, leur quitus.

Car, ajoutent les mêmes sources, les enquêtes préalables portant sur les premiers responsables de ces formations sont «positives», en attendant de connaître les résultats de ces investigations des services habilités concernant les autres membres fondateurs de ces formations.