Le nouvel entraîneur du Chabab, Giovanni Solinas, a rejoint la capitale Alger, hier à 11 heures, en provenance de son pays natal, l’Italie. Le technicien est venu pour poursuivre les négociations entamées avec les dirigeants du club pour officialiser la transaction. Bien que beaucoup de points aient été soulevés et que les deux parties se soient mises d’accord, il reste toutefois des détails qu’il faudra régler, avant de trancher. Le technicien transalpin s’est déplacé en Algérie avec des projets qu’il compte mettre en application, car même s’il a reçu des offres, essentiellement de Tunisie, Solinas préfère travailler en Algérie.
On vous souhaite la bienvenue à Alger monsieur Solinas, comment s’est passé le voyage ?
Je vous remercie et salamalikoum pour commencer. Le voyage a été agréable, surtout qu’il n’y a pas eu de retard, cela nous évite les désagréments de la fatigue surtout.
Etes-vous à Alger pour concrétiser ou pour négocier ?

Comme je vous l’ai dit à maintes reprises, rien n’est encore conclu, mais j’avoue et je confirme que les pourparlers sont à un stade très avancés. Par conséquent, il sera question de régler quelques détails, avant de finaliser.
Avez-vous une idée sur l’équipe du Chabab ?
Evidemment ! Je ne vais pas néanmoins pousser les négociations sans avoir une idée bien précise sur l’équipe. J’ai eu l’occasion de voir plusieurs de ses rencontres, ce qui me permet de porter un jugement de valeur sur cette formation.
Quelles seraient alors vos conditions pour signer ?
Je n’en ai aucune, je viens par contre rencontrer les dirigeants pour les écouter, car le projet du club revêt une importance réelle. La seule exigence que je me permettrais de leur proposer serait de ramener un préparateur physique avec moi.
On peut en déduire que le sort des adjoints est en sursis ?
Non, je suis prêt à travailler avec les adjoints qui sont en place ou des entraîneurs que la direction me proposera, mais Miranda est un préparateur physique très compétent et je souhaiterais qu’il travaille à mes côtés pour pouvoir réaliser mon projet, sinon toute autre bonne volonté sera la bienvenue.
Outre l’offre, qu’est-ce qui pourrait vous inciter à signer ?
Le CRB est un prestigieux club au passé historique qui a un palmarès éloquent : 6 coupes et autant de titres de champion. Le Chabab a également une grande galerie et une bonne équipe, ce sont autant de points positifs qui m’encouragent et qui pourraient aussi peser dans la décision à prendre. Sans oublier l’apport des dirigeants du club.
On croit savoir que vous avez des offres de l’ESS et de Tunisie…
J’accorde la priorité au CRB, c’est le premier club qui m’a contacté et a manifesté un intérêt certain pour me recruter. L’ESS est une équipe qui restera toujours dans mon cœur, j’ai passé des moments inoubliables à Sétif, je suis fier d’avoir contribué à la réussite de l’Entente. Le fait qu’on m’ait contacté prouve que le travail effectué a été récompensé. Pour la Tunisie, il y a des touches, mais ma préférence va pour l’Algérie.
La préparation d’intersaison coïncide avec le mois sacré, comment comptez-vous vous y prendre ?
Je connais déjà les difficultés de la préparation durant le Ramadhan lorsque je dirigeais l’ESS. Pour préparer la saison, j’ai un programme spécifique pour ce mois mais ça doit se faire dans la soirée. Les joueurs ne seront pas capables de fournir beaucoup d’efforts en cette période de grande chaleur et de surcroît en plein Ramadhan, raison pour laquelle il est conseillé d’effectuer la préparation après le f’tour.
Comptez-vous poursuivre le travail effectué par votre prédécesseur, l’Argentin Gamondi ?
Je sais que Gamondi a fait du bon travail à la tête du CRB, mais chaque entraîneur a sa propre méthode de travail. Je dois par ailleurs profiter de la stabilité du groupe qui est un acquis que je tâcherai d’améliorer et de parfaire.
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La discipline est aussi un gage de réussite
Ce que l’on a pu constater lors du déroulement de la seconde séance d’entraînement, c’est le laxisme de la direction vis-à-vis des absences répétées de joueurs. Beaucoup parmi eux ont décidé de prolonger leurs vacances au grand dam de la direction et particulièrement du staff technique qui fut contraint d’effectuer les exercices avec un effectif plus réduit que la veille puisque sept éléments étaient seulement présents à Bouchaoui. «Le Chabab de cette saison jouera le titre» ne cessaient de clamer les dirigeants et les joueurs. Si la direction a réussi à reconduire le même groupe tout en mettant à sa disposition les moyens de sa politique, les joueurs, en revanche, les joueurs ne semblent pas être sur la même longueur d’onde. Certains boudent toujours l’équipe pour cause de différend financier d’autres préfèrent passer les premiers jours du mois sacré en famille. Un club professionnel qui se respecte et qui est à cheval sur la discipline ne tolérerait jamais ce genre de pratique qui est en totale contradiction avec les objectifs du club d’une part et du professionnalisme tout court d’autre part. En clair, les joueurs réfractaires devraient mesurer l’attente considérable des supporters qui, sans prétention aucune, s’attendent à une saison prolifique. La réussite d’un club est liée à plusieurs paramètres aussi importants les uns que les autres, mais l’adhésion à la discipline de l’équipe est un facteur incontesté et incontestable.
Baâ et Lehouamed, le remake
La direction a décidé de sacrifier ces deux joueurs pour dégraisser son effectif mais là ou le bat blesse, c’est la manière peu professionnelle des décideurs de les libérer sans se soucier de leur avenir. Pour rappel, Baâ et Lehouamed se sont retrouvés dans une situation similaire la saison précédente où, suite à leur libération à la dernière minute, ils se sont retrouvés sans club et contraints de rester inactifs pendant la phase aller. Au mercato hivernal, la direction les a repris sans pouvoir en tirer profit du moment qu’ils n’étaient pas qualifiés. Pour l’actuelle saison, les joueurs, des enfants du club, ont été rappelés pour faire partie du groupe et, encore une fois, les responsables viennent de leur signifier que le mieux pour eux serait d’aller chercher un autre club qui leur permettra d’avoir plus de temps de jeu. Les joueurs déçus de revivre la même mésaventure ont été cependant réconfortés par leurs employeurs qui leur ont proposé de les transférer sous forme de prêt à l’Arba.
Mammeri boude
Le défenseur du Chabab, Karim Mammeri, ne veut plus reprendre les entraînements avec son club avant de percevoir son argent. De retour de vacances, le natif de Boufarik a vainement attendu que ses employeurs l’invitent à la table des négociations, en vain. D’où sa décision de faire l’impasse sur la reprise. Pourtant, le latéral droit a été l’un des rares à vouloir prolonger sans se soucier de sa situation financière comme il nous l’a souvent répété. «Ma confiance en la direction ne sera jamais ébranlée. Je suis à ma cinquième saison au Chabab et je sais de quoi je parle. Les dirigeants trouvent parfois des difficultés à payer ses joueurs, mais ils honorent toujours leurs engagements». Alors pourquoi le joueur ne veut plus reprendre ? Il est apparemment le seul élément qui n’ait pas encore négocié son nouveau contrat et sa régularisation financière tarde à se faire. C’est l’unique explication. Mammeri est un joueur discipliné et a souvent donné l’exemple en pointant toujours le premier aux entraînements et ce, durant toute la saison.
El Heddaf à l’accueil de Solinas
A son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediène, l’entraîneur Giovanni Solinas a été accueilli par son manager Leo, le secrétaire du club Djamel Haddouche et un journaliste d’El Heddaf, seul organe de presse présent à l’accueil. Après les formalités d’usage, l’Italien, qui connaît quelques mots d’arabe, n’a pas hésité à saluer notre confrère par un salamalikoum.
Boushaba vers l’Espagne
Brahim Boushaba pourrait être transféré en Espagne cet été. Son manager voudrait le placer dans le championnat espagnol au sein de la formation de seconde division le Recreativo Huelva. Le joueur, qui n’a pas encore repris les entraînements avec son équipe, pourrait éventuellement la quitter pour aller tenter une expérience professionnelle. Si l’information venait à se confirmer, les dirigeants seraient contraints de pallier son départ en essayant de trouver un attaquant pour le suppléer. L’arrivée, dans quelques jours, des deux Africains Ebosse Bodjongo et Dine Cherif pourrait résoudre le
problème