CRB : Naïli : «J’ai quitté un grand club pour un autre grand club»

CRB : Naïli : «J’ai quitté  un grand club pour un autre grand club»

Le milieu de terrain Bilal Naïli a rejoint le Chabab de Belouizdad cet été, en provenance de la JSK. Son départ de la Kabylie a toutefois suscité moult interrogations, accusé même de tricherie, mais le joueur est resté de marbre face à ces accusations en assurant que la signature du contrat n’a été apposée que récemment, soit après la rencontre de Coupe de la CAF face aux Marocains. Quant à la présence de Meghout, Lahmar et la révélation Anane, Naïli estime que la richesse de l’effectif est indéniablement un avantage pour l’équipe.

Content de rejoindre le CRB ?

Evidemment, je suis très content de pouvoir enfin rejoindre le Chabab, l’envie de défendre les couleurs du CRB a toujours été un objectif personnel, car en voyant un public comme celui des Belouizdadis, ça ne laisse personne indifférent. J’ai un sentiment particulier en venant au CRB, je suis excessivement optimiste et je sens que cette saison sera prolifique pour le club.

Quels sont vos objectifs avec votre nouveau club ?

Le Chabab a réalisé un parcours exceptionnel avec une équipe remaniée et un nouveau staff technique. Pour l’actuelle saison, le Chabab jouera pour une consécration. La stabilité de l’équipe sera un atout déterminant. J’ai quitté un grand club pour un autre grand club. Je voudrais étoffer mon palmarès en tentant de gagner cette saison un titre avec le Chabab.

A quand remontent les contacts avec le CRB ?

Le Chabab me voulait depuis longtemps, mais pour différentes raisons, cela n’a pu se concrétiser. Mais cette saison, j’ai pu répondre favorablement aux sollicitations des dirigeants, du moment que j’étais libre. Mes anciens coéquipiers à El Harrach m’ont appelé pour m’encourager à les rejoindre au Chabab. Abdat, Saïbi et Bourekba m’ont parlé de l’environnement du Chabab et du club. Je suis certain d’avoir fait le bon choix. L’honneur de défendre les couleurs du CRB, l’effectif actuel et le challenge sportif sont autant de facteurs qui ont pesé dans mon choix.

La JSK également joue régulièrement les titres, mais cela ne vous a pas empêché de la quitter, pourquoi ?

La JSK m’a permis de connaître le haut niveau en disputant la prestigieuse compétition continentale et de gagner un premier titre. Dans ce club, je n’ai connu que des hommes. J’étais à l’aise sur tous les plans, mais je devais me rapprocher d’Alger, car la navette  Alger-Tizi m’a eu à l’usure, raison pour laquelle j’ai donné suite à l’offre du Chabab. Sinon, je n’avais aucun autre intérêt à quitter la JSK.

Les dirigeants kabyles et les supporters vous ont soupçonné de tricherie, que leur diriez-vous ?

Vous m’offrez là l’occasion d’apporter des éclaircissements à ce sujet. A la JSK, je me suis toujours comporté en homme en mouillant mon maillot. Tout le monde reconnaît en moi ma sincérité. Mais de là à m’accuser de tricherie, je crois que ces gens se trompent. Comment pourrais-je trahir un homme comme Hannachi, un président exemplaire, un véritable dirigeant  dévoué et disponible pour son club ? Je suis honoré de l’avoir côtoyé.

Le CRB possède dans son effectif des joueurs évoluant dans le même poste que le vôtre. Quel est votre commentaire ?

L’intérêt premier du club est de former une véritable famille. Je sais que le Chabab possède des joueurs de qualité au milieu du terrain  Meghout, Lahmar et Anane sont des éléments de qualité, le Chabab aura besoin de tous ses atouts pour jouer les premiers rôles, mais la concurrence saine devra être bénéfique pour le club, car le plus en forme et le mieux préparé sera aligné. La saison sera longue et tout le monde aura l’opportunité de faire ses preuves.

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Gamondi, le feuilleton de l’été

L’entraîneur Gamondi ne cesse de multiplier ses interventions via le Net (skype et mail) en s’adressant uniquement aux  supporters des Rouge et Blanc. Le technicien argentin persiste et continue d’affirmer que sa situation financière n’a pas connu d’amélioration, et qu’il est désormais officiellement à Al Kalba. Le Chabab, de son côté, assure que le coach a été destinataire d’une somme conséquente, représentant 7 mois de salaire versés sur son compte. L’entraîneur a alors pris attache avec la direction en informant les responsables qu’il pourrait maintenant discuter de son avenir et que le contrat signé au profit d’Al Kalba était toujours en possession de son manager. Le président intérimaire, Mohamed Belaid, d’un ton ferme, dira : «Le cas de Gamondi devient de plus en plus compliqué. Il a déclaré que le contrat signé avec les Emiratis n’a pas été remis aux dirigeants et certains échos affirment le contraire. Pour tirer au clair cette affaire, Gamondi devra nous rendre une réponse définitive quant à sa situation et les négociations se poursuivent normalement. Dans le cas où il serait à Al Kalba, qu’on cesse de polémiquer car le temps ne joue pas en notre faveur. Nous devons nous concentrer à trouver un autre entraîneur.»

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Kerbadj répond à Gamondi

Se sentant visé par les déclarations de son ex-entraîneur Gamondi, le nouveau président de la LFP, Mahfoud Kerbadj a, de son côté, répondu aux accusations à peine voilées de Gamondi en assénant : «Je suis outré par les déclarations qui, à mon avis, sont inconvenantes de Gamondi. Je n’accepterai pas de tels dérapages. Par ses allégations, Gamondi vise ma personne parce que j’étais son président et par conséquent, son interlocuteur. Il affirme que la direction n’a rien fait pour le retenir et que les dirigeants ne lui ont fait aucune offre. Je dois lui rappeler toutefois qu’avant la fin de la saison, plus précisément au mois de mai, je lui ai proposé concrètement une offre qui est restée sans réponse, bien que le club ne soit pas des mieux nantis sur le plan financier. Le bureau a décidé de revoir son salaire en l’augmentant  considérablement mais apparemment, lui, n’avait pas l’intention de prolonger.» Doutant de la sincérité du technicien argentin, le président sortant du Chabab dira : «Il faut que Gamondi soit honnête et on respectera son choix. La formation d’Al Kalba lui a offert un contrat juteux et irrésistible qu’il lui était difficile de refuser, mais pour gagner peut-être l’estime des supporters, il n’a pas hésité à nous accuser de n’avoir pas fait le nécessaire pour le garder. La direction a toujours honoré ses engagements. Si Gamondi estime que le CRB lui doit encore de l’argent, qu’il le fasse de manière officielle. Par ailleurs, je n’accepterai plus les accusations me visant indirectement. Il a décidé de partir, libre à lui de choisir sa destination.»

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Les cadres refusent de prolonger

Les joueurs considérés comme les cadres de l’équipe auraient refusé de prolonger au CRB exigeant à la fois la perception intégrale de leurs arriérés et une avance concernant sur le nouveau contrat. Les dirigeants leur ont demandé d’être patients, leur proposant d’éponger déjà le dû antérieur qui avoisine, pour le dernier, la somme de 200 millions. Ces revendications ne sont point un acte isolé puisque tous les joueurs réclament la régularisation et une avance pour prolonger, d’où l’incapacité des dirigeants de les satisfaire tous à la fois. Un dirigeant du club se désole de l’incompréhension des joueurs. «Les joueurs doivent savoir que le club parviendra à remonter la pente et il honorera ses engagements. Mais ils demandent toujours plus d’argent. Le Chabab ne peut négocier des contrats qui dépassent les prévisions et les moyens du club.»

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Meghout tergiverse

Le milieu de terrain Sid Ahmed Meghout n’a pas donné suite à la proposition des dirigeants du Chabab qui lui ont pourtant proposé un salaire alléchant. Sur la base de 80 millions mensuels, le joueur insiste pour que le salaire soit augmenté. Certains dirigeants affirment que le CRB ne pourra aller au-delà de ce montant, et le joueur de son côté campe sur sa position et espère être réévalué avant de trancher.

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Concernant le défenseur axial Mohamed Aksas, les dirigeants du club insistent toujours pour l’enrôler. Un responsable dira à ce sujet : «Aksas doit rester, il nous sera d’une grande utilité, le Chabab a besoin de lui.» Tout porte à croire que le CRB fera le nécessaire pour tenter de convaincre Aksas. Son association dans l’axe avec Benabderrahmane permettra à l’équipe d’avoir une charnière centrale infranchissable.