CRB : Menad prépare psychologiquement ses troupes

CRB : Menad prépare psychologiquement ses troupes

Moins impériale la semaine précédente, la formation du Chabab a chuté à Béjaïa, quatre jours après un retentissant succès sur le leader, à Sétif. Les Belouizdadis, en accueillant le CSC ce vendredi, voudront absolument assurer une place en finale et se relancer en championnat. Le CRB se trouve cependant dans l’obligation de l’emporter, pour ne pas connaître encore de désillusion, face à des Constantinois qui conservent le maigre espoir de se qualifier en finale. Les hommes de Menad doivent, et sont capables de faire mieux que samedi passé sur les terres béjaouies. Bien que plusieurs titulaires aient été préservés pour une raison ou une autre, la copie que rendra ce week-end le Chabab sera incontestablement à la hauteur de tous les espoirs. Mais la route menant à la finale passe inévitablement par le 20-Août où une rencontre difficile attend les Belouizdadis. Menad doit savoir qu’avant de préparer techniquement et tactiquement, il doit panser les plaies de son équipe après avoir essuyé une lourde défaite face à la JSMB, la première du genre cette saison. Le CRB, pour rappel, s’est lourdement incliné la saison précédente sur le même score à Tlemcen qui jouait sa survie. Les conséquences de cette déconvenue ont empêché les gars de Laâquiba de monter sur une marche du podium malgré un calendrier favorable. Pour éviter le même scénario, mieux vaut axer sur une préparation psychologique. Menad en a fait son arme fatale, les cinq victoires acquises en déplacement et le fameux match en quarts de finale contre l’ASO démontrent bien que l’entraîneur belouizdadi maîtrise excellemment l’art de mobiliser et de pousser ses joueurs à se surpasser.

S’appuyer ses points forts

Les Rouge et Blanc, pour réagir et éviter un mauvais scénario, chercheront à se rassurer en s’appuyant sur leurs points forts. La défense, – même si elle a craqué à Béjaïa, ou le compartiment du milieu du terrain, l’un des plus efficaces de l’élite, devra, en s’appuyant sur le secteur offensif, qui fera tout pour se mettre en évidence en se montrant aussi percutant que réaliste, – refaire le coup de Sétif… mais au 20-Août. Les coéquipiers de Slimani, – qui n’ont inscrit qu’un seul but en deux rencontres sur leur terrain, et sur penalty de surcroît, face à l’ASO, et fourni un décevant match nul imposé par le WAT, les attaquants, en particuliers, – doivent impérativement retrouver leur superbe de la phase aller MCEE (2-0), MCO (4-1) et le MCS (3-1) car la défense du CSC, composée de Ziti et Mekkaoui, sur les flancs, et un axe central, formé de Lemaïci et Messali, sera difficile à manier. Il va falloir aux Belouizdadis des efforts considérables pour prendre à défaut cette équipe qui ne manque pas d’arguments aussi bien en milieu du terrain qu’en attaque. Etoffé dans tous ses compartiments de jeu, Belhout dispose d’un effectif des plus riches et des plus équilibrés du championnat.

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Benabderrahmane : «Ils parlent pour se donner du courage, notre réponse sera sur le terrain»

Préférant rester concentré sur la demi-finale, Benabderrahmane ne veut pas répondre à la provocation des joueurs constantinois et leur donne rendez-vous sur le rectangle vert du 20-Août pour répondre concrètement.

Comment se présente cette demi-finale après la défaite concédée à Béjaïa ?

Il nous est impératif d’oublier cette défaite et de nous concentrer uniquement sur le CSC. Le revers subi à Béjaïa a fait mal à l’équipe, je n’en disconviens pas, mais il faut reconnaître que nous n’étions pas au complet ce jour-là et fortement amoindris physiquement.

C’est-à-dire ?

L’entraîneur, comme il l’a évoqué à maintes reprises, ne pouvait pas s’aventurer à aligner des joueurs menacés. En plus des deux suspendus et les forfaits pour cause de blessures, il était contraint de titulariser des éléments manquant de compétition car n’ayant pas d’autre alternative. Ajoutez à cela la fatigue ressentie après les efforts déployés quatre jours auparavant à Sétif, je crois que nous avons subi le revers de la médaille.

Les joueurs du CSC ne jurent que par la victoire, que répondez-vous à cela ?

Libre à eux de déclarer ce qu’ils veulent mais on leur rendra la réponse sur le terrain, lui seul tranchera. Le CSC reste une bonne équipe, je ne dirai pas que la qualification sera facile à réaliser mais on jouera pour aller en finale.

Vous allez affronter un calendrier démentiel en disputant cinq matches en 14 jours ; comment le gérez-vous ?

La mission s’annonce encore plus compliquée car, même si nous recevons tous nos matches à domicile, il faut reconnaître que toutes les équipes qui viendront sont concernées soit par le titre soit par la relégation, d’où la difficulté. L’ASO et le MCA reviennent bien en championnat, je pense que, si on disputait la finale le 1er Mai, on bénéficierait d’une semaine de repos afin de décompresser et de reprendre la série dans les meilleures conditions. Sinon on fera avec.

La fatigue sera-t-elle votre pire adversaire ?

Effectivement, c’est le cas de le dire car jouer cinq rencontres aussi intenses en quinze jours est un sérieux challenge pour une équipe en cette période de l’année. On essayera de gérer cela intelligemment en ayant recours à la récupération, même de courte durée.

Cette série vous empêchera-t-elle de décrocher le doublé ?

Ce serait historique de décrocher le doublé. Qui n’aimerait pas étoffer son palmarès, mais il va falloir assurer d’abord une place en finale, ensuite on en parlera. A mon avis, le doublé est jouable parce que, mathématiquement, nous avons quatre matches au 20-Août et deux derbies. Si on arrive à faire le plein, on sera aux premières loges, à condition de ne concéder aucun point, surtout chez nous.

Etes-vous prêts ?

Le groupe s’apprête à jouer le match le plus important de la saison. Le challenge seul est déjà une motivation, les joueurs savent très bien qu’une finale ne se joue pas souvent.

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Une série de cinq matches en 14 jours

Appelé à affronter une demi-finale contre le CSC ce vendredi, le Chabab de Belouizdad aura à hériter d’un calendrier, certes, favorable, mais ô combien éreintant. Les joueurs du CRB, en quête de résultats probants dans les deux compétitions, seront contraints de fournir des efforts colossaux pour terminer la saison en apothéose car le programme rendu public par la Ligue professionnelle ne sera pas de tout repos pour la bande à Menad. Le CRB disputera, si la qualification en finale est effective, cinq rencontres en

14 jours à raison de un match tous les trois jours. Un rythme infernal en cette période de la saison. L’ASO, reviendra le

24 avril pour le compte de la mise à jour du championnat, après son élimination en quarts de finale, sur la pelouse du 20-Août il y a quelques jours. Quatre jours plus tard, soit le 28, la formation de Menad accueillera une équipe du CAB mal en point, et qui viendra jeter toutes ses forces pour tenter de glaner au moins le point lui permettant de conserver ses chances pour le maintien. Le 1er mai, jour de la finale de la Coupe d’Algérie, le CRB pourra y être et disputera ainsi son troisième match en 12 jours s’il parvient toutefois à battre demain le CSC. Le

5 mai, les coéquipiers de Ammour iront se frotter au Doyen des clubs, à savoir le MCA, dans un derby ouvert à tous les pronostics. Le MCA attendra le CRB de pied ferme car la revanche et la course au podium, ne seront pas de vains mots. Trois jours après la confrontation régionale, ce sera le CSC qui rendra visite une nouvelle fois au Chabab au stade des Annasser, deux journées avant la clôture du championnat.

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Le CSC refuse le quota de billets

Par la voix d’un des dirigeants influents du CSC, en l’occurrence Soussou Boulahbib, le club visiteur a refusé de prendre les

1 300 billets et n’est pas près de changer de position, car selon l’ancien président qui a permis au CSC de remporter son premier titre de l’histoire en 1997, cette part ne pourrait jamais satisfaire les milliers de Sanafir qui se préparent à déferler sur la capitale ce week-end. «Les dirigeants du CRB ont inlassablement insisté récemment pour nous remettre notre quota qui s’élève à 1 300 places. Qu’ils les gardent car je me demande comment nous allons parvenir à satisfaire les milliers de supporters désireux de se déplacer à Alger. Donc, on préfère ne rien en prendre tout en déclinant toute responsabilité sur ce qu’il pourrait survenir le jour du match», a-t-il menacé. Et de poursuivre, cette fois sur un ton plus modéré : «Nous entretenons d’excellentes relations, – qui ne datent pas d’hier, devrais-je le souligner, – avec nos amis du CRB et ce ne sera certainement pas cette rencontre qui détériorera et ébranlera nos rapports.» Et d’enchaîner à propos de la délocalisation de cette demi-finale au temple olympique : «Nous avons vainement frappé à toutes les portes pour faire jouer ce match dans une grande enceinte afin de permettre au plus grand nombre de supporters des deux camps d’assister à cette belle affiche mais, malheureusement, la décision de maintenir le match au 20-Août fut entérinée par les autorités compétentes. Que chaque partie assume alors ses responsabilités car la nôtre est entièrement dégagée de ce qu’il adviendrait. Je souhaite toutefois que les décideurs ne se soient pas trompés en prenant cette décision et que le fair-play caractérisera les débats.»

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Lahmar au chevet de sa mère ?

Le milieu de terrain, Abbou Lahmar, qui n’a pas été retenu par l’entraîneur, Djamel Menad, lors des matches précédents, n’a plus réapparu aux entraînements. Certains ont interprété cette défection comme une bouderie de sa part et d’autres affirment que l’enfant de Relizane se trouve chez lui au chevet de sa mère malade.

Mise au vert après l’entraînement

Les joueurs du Chabab ont rejoint leur lieu de résidence pour la mise au vert dès que entraînement a pris fin. La séance s’est déroulée dans la matinée dans le centre des entraîneurs à Aïn Benian. Ensuite, ils ont pris le déjeuner ensemble à Palm Beach au restaurant de l’hôtel Necib.