CRB : Malek charge ses joueurs : «Ils étaient déjà en vacances !»

CRB : Malek charge ses joueurs :  «Ils étaient déjà en vacances !»

Qui pouvait imaginer un scénario pareil. De la troisième place qualificative pour la CAF le CRB chute jusqu’à la sixième position sur la seule défaite de l’USMH pour le compte de l’ultime journée de championnat. Un revers que le président du CRB Redah Malek incombe à ses joueurs, à un relâchement de certains qui avaient déjà la tête aux vacances. «Je suis très déçu de cette défaite.

Les joueurs n’ont rien fait pour gagner alors qu’on devait absolument le faire pour assurer une qualification à la CAF. Ce n’est pas normal qu’ils viennent me demander de l’argent à la veille d’un match aussi important. Cela prouve que certains avaient déjà la tête aux vacances. Pourtant j’ai tout fait pour ne pas les déconcentrer en leur annonçant qu’on allait même leur préparer une prime spéciale pour le podium. Apparemment ce sont leurs vacances qu’ils voulaient et rien d’autre.»

«Nous avons offert la troisième place au MCO»

Malek ne se lasse pas de critiquer ses joueurs. Le président ne comprend pas comment son équipe a pu laisser le podium lui filer entre les doigts alors qu’à trois matches de la fin ils jouaient pour le titre. «Il y a trois semaines nous jouions pour le titre à la réception de l’ESS. Puis la deuxième place que nous avons perdue au profit du MOB, après notre match nul à l’Arbâa. Et puis cette semaine nous nous faisons complètement éjecter du podium. C’est nous qui avons offert la troisième place au MCO.»

«Le mercato sera déséquilibré encore une fois»

Au sujet du mercato, Malek dénonce encore une fois ce décalage qui aura lieu dans le marché entre les clubs épaulés par les sociétés nationales et ceux comme le CRB qui devront encore une fois casser la tirelire. «Le recrutement s’annonce déjà difficile pour nous. Dès qu’on essaye d’approcher un joueur il nous annonce qu’un autre club lui a proposé une somme faramineuse. Comment peut-on faire le poids contre des équipes favorisées par l’aide financière des sociétés nationales ?»