Durant la première partie de la saison, les éléments du CRB n’ont pas échappé à la critique, à cause de leurs prestations médiocres qui leur auront valu aujourd’hui une position peu honorable en championnat. Un par un, les joueurs n’ont pas échappé à la colère de leurs fans, avec parfois un appui de la direction qui avait cessé de croire en ce groupe à la fin du parcours de la phase aller. Idem pour l’ex-premier responsable de la barre technique, Miguel Angel Gamondi qui fut limogé au lendemain de sa 8e défaite face à la JSMB. Toutefois, aujourd’hui avec la halte du championnat, l’administration, elle aussi, montre l’étendue de son incapacité dans la gestion du club. Commençons par le stage hivernal, alors que presque toutes les équipes de Ligue 1 ont déjà tracé leur programme de préparation, du côté de Belouizdad nous ne connaissons même pas la destination que va prendre le groupe pour se ressourcer durant cette trêve. Après l’avoir programmé une première fois à Ain Témouchent, la direction a dû délocaliser le stage à Sétif prétextant de meilleures commodités du côté des Hauts Plateaux. Là encore, le départ prévu pour hier a dû être annulé sans motif valable.
Son manque d’expérience lui a été fatal
Cette mauvaise gestion de l’équipe s’explique par le manque d’expérience de la nouvelle direction, à sa tête Réda Malek qui est encore en plein apprentissage dans le monde du football et a du mal à faire tourner cette entreprise qu’est le CRB. Néanmoins, même si le premier responsable du club n’est pas habitué à la gestion du ballon rond, il est tout de même censé être épaulé par toute une administration. Nous constatons pour le moment que celle-ci échoue dans son rôle, ce qui trouble encore plus l’environnement du club déjà fragilisé par une phase aller à mettre aux oubliettes.
Les joueurs, les derniers à être informés de l’annulation du voyage
Le fait choquant dans l’histoire, c’est que les éléments de cette équipe belouizdadie sont les derniers à être informés des décisions prises par la direction. Comme ce fut le cas hier, alors que l’ensemble de l’effectif s’était préparé pour un départ en stage, c’est seulement à la fin de la séance d’entraînement qu’ils ont été informés de l’annulation du voyage prévu dans la journée d’hier, sans donner bien sûr aucun motif. Le groupe est prié par la suite de se présenter aujourd’hui au 20-Août avec tous leurs bagages. Et là, peut-être que le voyage aura enfin lieu.
C’est la saison des grandes premières pour le Chabab
On dirait bien que cette nouvelle saison du club belouizdadi est celle de l’inédit. En effet, après avoir récolté 15 malheureux points à l’issue de la phase aller, ce qui constitue le butin le plus maigre depuis le retour de l’équipe parmi l’élite, le club vient de se faire remarquer cette fois-ci dans le domaine de la gestion. Certes, le club a connu des situations de crise administratives. Cependant, jamais le club n’a connu pareille situation à l’intersaison où il n’arrive même pas à entamer un stage de préparation. Espérons que cette série s’achève, sinon on ne pariera pas trop sur l’avenir du club.
————
Bouarrata ne viendra pas !
Voilà une nouvelle qui fera l’effet d’une bombe pour les fans des Rouge et Blanc. Bouarrata ne dirigera pas le staff technique du CRB. Selon des sources bien informées, la direction du club n’est pas parvenue à un accord avec le technicien qui avait retardé sa signature prévue pour avant-hier, afin de revoir un détail qui s’avère être le point de divergence entre les deux parties qui n’arriveront pas à trouver de solution hormis d’annuler le contrat et, donc, l’engagement de Bouarrata.
La durée du contrat, la pomme de discorde
Le point de divergences entre les deux parties s’avère celui de la durée du contrat. Alors que la direction avait en début de négociations proposé un bail de 18 mois à Bouarrata, celle-ci avait décidé de suivre les résultats du coach durant la phase retour avant de lui proposer une prolongation pour une nouvelle saison. Ce que refusera catégoriquement le technicien qui a décidé de ne pas donner suite à ces négociations.
«Un contrat de 4 mois, ça ne me convient pas»
Nous avons décidé de prendre attache avec le technicien concerné, en l’occurrence Bouarrata, qui a accepté d’évoquer ce transfert avorté au CRB. «J’avais donné mon accord pour rejoindre le club belouizdadi pour une durée de 18 mois, c’est ce qui était convenu quand on est venu me voir la première fois. Cependant, quelques jours après, on me propose le même contrat pour cette fois une durée de 4 mois et demi, l’équivalent de la phase retour, ce que j’ai refusé. Cette proposition ne me convient pas ni à moi ni aux projets que j’avais en tête pour le club.»
«Que pourrait-on faire en quatre mois et demi ?»
Le technicien Rachid Bouarrata n’a pas donc accepté la seconde offre de la direction, car celle-ci ne convenait pas à son style de travail qui s’étend plus sur le moyen et long termes. «Quel projet pourrait-on réaliser en l’espace de 4 mois et demi ? demande Bouarata. Si on veut réaliser quelque chose avec un club ça demande du temps, et c’est ce que j’ai exigé. Cela ne correspond pas à la manière dont je travaille, c’est pour ça que j’ai décidé de ne pas donner suite aux négociations.»
Retour à la case départ
Maintenant que nous sommes fixés sur le cas Bouarrata, on peut dire que la direction est de retour à la case départ. Alors qu’elle est censée préparer son stage d’intersaison qui s’annonce crucial pour l’avenir du club, la direction se trouve dans l’obligation de réétudier les pistes des entraîneurs qui assureront la phase retour du club.
————
La direction fait appel à Gamondi pour sauver les meubles
On dirait bien que la direction n’a pas fini de nous étonner. Deux semaines seulement après avoir décidé de se séparer de son entraîneur argentin, Miguel Angel Gamondi, pour manque de résultats, celle-ci l’a invité hier même dans l’après-midi, pour négocier… un retour à la tête du club ! À court d’idées, la direction a voulu s’en remettre à l’entraîneur adjoint, pour la faire sortir de cette mauvaise situation.
Il a refusé de revenir
L’entraîneur argentin, qui a fait le déplacement depuis la Bulgarie pour toucher ses arriérés de salaires, a catégoriquement refusé d’entendre parler d’un retour à la barre technique du club. Ce dernier a fait gentiment savoir aux dirigeants d’aller se trouver un autre prétendant.
Il veut la totalité de son argent
Miguel Angel Gamondi a clairement fait savoir aux dirigeants qu’il comptait être payé jusqu’au dernier sou. C’est-à-dire qu’il n’est plus question d’une résiliation de contrat à l’amiable. Gamondi semble ne pas avoir pardonné à la direction de son ancien club de l’avoir limogé sans l’avoir mis au courant.
La direction dans de sales draps
Les choses ne s’arrangent pas apparemment. La direction du CRB se trouve aujourd’hui avec un nouveau souci à régler avant le départ en stage, celui de régulariser son ancien entraîneur Gamondi qui, comme nous l’avons annoncé, refuse d’entendre parler d’une séparation à l’amiable. Vu le salaire qu’il touchait au club, ce ne sera pas une mince affaire de lui réunir la totalité de son argent. Outre le souci financier, ce désaccord avec Gamondi bloque le club du point de vue juridique, quant à se trouver un nouvel entraîneur vu qu’officiellement c’est Gamondi qui est le premier responsable du staff, tant que son contrat n’a pas été résilié.
————
Séance d’entraînement hier au 20-Août
En attendant que la direction trouve une solution pour le stage hivernal, les camarades de Ammour se sont donnés rendez-vous hier dans la matinée au stade du 20-Août pour effectuer leur seconde séance d’entraînement de la semaine. Comme à la reprise celle-ci ne fut pas très éprouvante pour les joueurs qui se sont contentés de quelques exercices avec ballon avant de quitter le terrain.
Kerrar et Dahmane, les seuls absents
Au deuxième jour d’entraînement de la semaine, deux joueurs n’ont pas répondu à l’appel. Il s’agit de Kerrar, le défenseur central, et du nouvel attaquant Dahmane qui ne serait pas encore rentré en Algérie.
Marok à la baguette
Sans entraîneur depuis que Bouarrata a décidé de ne pas donner suite aux négociations avec le club, c’est donc Marok, l’entraîneur de l’équipe Espoisr, qui a dirigé l’entraînement d’hier.
————
Iaïche, nouvel entraîneur
Revirement de situation : Rachid Bouarrata ne succédera pas à Angel-Miguel Gamondi. Le technicien qui était sur le point de finaliser a finalement fait machine arrière, car pas d’accord sur la durée du contrat (4 mois et demi) qu’on lui a proposé. Dans la foulée, la direction du CRB s’est tournée vers Abdelkader Iaïche. A l’arrêt depuis son départ du MCEE, le technicien a conclu son arrivée au terme d’une réunion de plus de quatre heures. Il devra diriger son premier entraînement sous peu.
Malek : «Nous avons tout conclu»
Rédha Malek n’a pas mis beaucoup de temps à confirmer l’arrivée de Iaïche : «Je vous annonce que nous avons engagé un nouvel entraîneur en remplacement à Gamondi. Il s’agit de Abdelkader Iaïche. Nous sommes tombés d’accords très vite. Il est venu animé de beaucoup de motivation, ce qui fait que l’accord n’était pas dur à trouver. Nous avons tout conclu. Il commencera son travail dans l’immédiat.»