CRB : Gana cèdera sa place à Lefkir pour 20 milliards

CRB : Gana cèdera sa place à Lefkir pour 20 milliards

Entre Azeddine Gana et Mohamed Lefkir la guerre est déclarée ! Les deux hommes, qui faisaient mine de cohabiter, ont finalement fini par faire tomber les masques. Lefkir, qui soutenait jusqu’ici ne pas être intéressé par la présidence du club, a fini par avouer vouloir racheter des actions. Le plus grand nombre possible de manière à accaparer le pouvoir de décision.

De son côté, Gana a fait mine de vouloir s’en aller. Il a crié qu’il démissionnait, avant de revenir quelques heures après sur sa décision. Ballon sonde ! Depuis, les deux hommes s’affrontent par médias interposés. Lefkir a admis clairement qu’il visait la présidence du CRB. Gana ne fait pas dans la résistance, mais ne compte pas céder sa place pour un copeck. Loin s’en faut. En termes claires, l’actuel président du conseil d’administration exige pas moins de 18 milliards de centimes à Lefkir, plus 2 milliards empruntés à un ami, pour lui laisser les commandes. Une somme astronomique que l’ex-président pourrait ne pas accepter, quand bien même il en aurait les moyens.

Gana accuse personnellement

Lefkir de complot

Azeddine Gana ne mâche pas ses mots. En plus de mettre la barre très haut, il accuse Lefkir de comploter derrière sans doute. «Tu es responsables de ce qui s’est passé à El Eulma», lui a-t-il dit de vive voix. A El Eulma, Mohamed Lefkir s’était permis d’entrer dans le vestiaire et d’adresser un speech aux joueurs avant le match. Il leur avait même confié qu’il serait le futur président du club, et qu’il allait s’atteler à résoudre leurs problèmes. Il faut dire que Lefkir en a eu du toupet, puisque son statut ne lui permettait pas cette démarche. Gana ira loin en l’accusant d’avoir fait fuir Abdelkader Amrani, venu à El Eulma superviser l’équipe et éventuellement négocier sa venue.

Il présentera sa démission au CA aujourd’hui

Azeddine Gana continue à soutenir qu’il ne s’accrochait pas à son koursi ! Preuve en est, il a annoncé qu’il convoquerait son conseil d’administration aujourd’hui pour lui présenter sa démission. Gana s’en va donc. Un leurre ?

«J’ai rebroussé chemin en apprenant que Lefkir s’était adressé aux joueurs»

L’actuel président du conseil d’administration qu’on présente comme un trois-quarts de président, allusion faite aux immixtions de Mahfoud Kerbadj dans ses prérogatives, a révélé : «J’ai rebroussé chemin en ayant entendu que Lefkir s’était adressé aux joueurs. J’étais à Dar El Beïda, en route pour le stade. J’ai été informé au téléphone de ce qui se tramait. Par dégoût, je suis retourné chez moi. Ça ne se fait pas.»

«Le club me doit 18 milliards !»

Gana ne compte pas se retirer les mains vides. S’il se dit prêt à céder sa place à Mohamed Lefkir, il lui demande en contrepartie 18 milliards de centimes : «J’ai dépensé de ma poche 18 milliards. Un ami m’en a emprunté 2. J’ai renouvelé les contrats de 18 joueurs, payé leurs passifs et des avances sur cette saison. J’ai recruté et fait de mon mieux pour faire fonctionner le club. Vous-même âami Mohamed, vous m’aviez mis en garde contre les clans. J’ai travaillé en mon âme et conscience et voilà que ces clans veulent m’évincer.»

Acculé, Lefkir dit qu’il ne se présentera pas

Acculé par les affirmations d’Azeddine Gana, Mohamed Lefkir, invité de l’émission «En toute sportivité» sur radio El Bahdja, Mohamed Lefkir a dit qu’il renonçait à la présidence du CRB. Une manière de s’en laver les mains de ce qui s’était passé ces derniers jours, et dire qu’il n’est pas un homme à problèmes. Encore un leurre !

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Sahraoui : «A Sétif, on n’a fait que courir !»

Comment expliquez-vous cette énième défaite ?

Je n’en sais rien. Franchement, je n’ai aucune explication à donner. On était venus à Sétif en concurrents. On avait réellement envie de réaliser un bon résultat, mais malheureusement on a failli.

A quel niveau ?

A tous les niveaux. On n’a fait que courir sur le terrain. On n’a pas cherché à jouer au foot. Le coach avait beaucoup insisté sur la nécessité de poser le ballon à terre. Il n’y a rien à dire, on est passés complètement à côté.

La situation qui prévaut aux CRB, les différentes crises recensées çà et là ont-elles influencé sur votre rendement ?

D’une certaine façon. Il est clair que psychologiquement, on n’était pas dans les meilleures dispositions. Il y avait trop d’à-côtés à gérer et tout ça a fini par nous peser.

Comment se présente le match face au CABBA, la victoire est impérative ?

Absolument. Il n’y a plus aucun doute. Il faut gagner ce match un point c’est tout. La manière nous importe peu. On jouera au 20-Août devant notre public, on n’a pas droit à l’erreur.

Vous accusez un retard de onze points du leader, qui paraît insurmontable…

Le CRB mérite un meilleur classement. Au regard de la qualité des joueurs, je n’ai aucun doute que nous pouvons gringotter quelques places et aller titiller le peloton de tête. Il suffit juste d’y croire et de se remettre à gagner. C’est important.

Vous avez disputé samedi votre premier match avec l’équipe première, êtes-vous satisfait de votre rendement ?

Pas vraiment. Je pense que j’aurais pu faire mieux. Je voulais vraiment marquer de mon emprunte cette première apparition, mais à l’image de toute l’équipe, je suis passé à côté. Dommage, j’avais pourtant les ressources pour faire mieux. Je dois me racheter.

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Reprise aujourd’hui

Ayant bénéficié d’une journée de repos au retour de Sétif, samedi tard dans la nuit, les joueurs du CRB reprendront aujourd’hui le chemin des entraînements. C’est à Aïn Benian que le staff technique a donné rendez-vous aux joueurs, sans doute par souci d’éviter de faire face à une possible colère des supporters. Le groupe entamera la préparation du prochain match face au CABBA.

Karrar, la révélation

En l’absence du capitaine, Karim Mameri, le staff technique du CRB a fait appel aux services du jeune Anis Karrar. Cet arrière droit de formation a eu un rendement prometteur qui a laissé ses coéquipiers presque admiratifs. De quoi encourager le staff technique à lui renouveler sa confiance à l’avenir.

Bouali surpris par le niveau de certains joueurs

Foued Bouali devrait s’asseoir prochainement sur le banc du CRB. Sauf revirement de situation, il sera le nouvel entraîneur du Rouge et Blanc. Samedi, il était à Sétif en superviseur. Premier constat ? Rien de reluisant. Le technicien a été très surpris par le niveau tout juste moyen, voir en dessous, de certains éléments. En sus, ce qui a le plus interpelé Foued Bouali, c’est le manque de combativité dont a fait preuve le groupe. Les joueurs ont carrément fléchi en deuxième mi-temps, alors qu’à 1-0, ils pouvaient largement revenir dans le match. Une aubaine pour Noureddine Neggazi de marquer son retour. L’assistant de Bouali est sorti de ses gonds pour dire aux joueurs que certains d’entre eux «ne méritent pas de porter le maillot du CRB». Cinglant !

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Une réunion de crise au programme

Devant l’urgence de la situation, certains sages du club, déçus de voir le linge sale se laver en public, ont décidé de tenir une réunion de crise pour débattre de la façon de faire sortir le CRB de cette crise. Il y a des chances pour que cette réunion intervienne dans les deux jours à venir.

Chettouf : «L’intérêt du CRB avant tout»

Karim Chettouf qu’on annonce comme candidat à la présidence du CSA/CRB en remplacement à Mohamed Belaïd qui ne faisait qu’assurer l’intérim jusqu’ici a refusé de confirmer ou infirmer l’information. «Dans l’immédiat, le plus important n’est pas qui se présente à quel poste. L’urgence, c’est de mettre fin à toute cette anarchie et remettre de l’ordre dans la maison. Pour le reste, on aura le temps d’en parler», a fait savoir le dirigeant. Tel est le message qu’il voulait faire passer aux supporters. Rassembleur.

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Neggazi déçu par Mekhout

Noureddine Neggazi n’a pas caché être déçu par le comportement de Sid-Ahmed Mekhout, absent samedi face à l’ESS. Le milieu de terrain qui était censé reprendre les entraînements mardi dernier, après avoir bénéficié d’un court congé de paternité, a fait faux bond. Le joueur, habitué aux absences à répétition, n’a pas donné signe de vie de toute la semaine. Une explication s’impose.