La direction du CRB va adresser une correspondance à la Ligue professionnelle pour reporter la rencontre mettant aux prises le Chabab face au CAB programmée le 28 avril au stade du 20-Août.
CRB, qui devra disputer la finale de la Coupe d’Algérie le 1er Mai, devra bénéficier de quelques jours de repos afin de bien préparer le rendez-vous de la saison et permettre, ainsi, aux joueurs de se reposer après une série marathonienne de matchs entamée le
10 avril. Le CRB est allé gagner, ce jour-là, à Sétif mais quatre plus jours plus tard, la formation de Menad, qui n’a pas aligné son équipe type, en raison du match attendu contre le CSC, a sombré à Béjaïa. La troisième rencontre en dix jours, les Belouizdadis ont accueilli les Constantinois pour une place en finale. Contraint de respecter le calendrier, le Chabab disputera un match capital ce mardi contre l’ASO, et samedi prochain, soit le 28 pour le compte de la 26e journée du championnat, le CRB affrontera le CAB. 48 heures après, le CRB devra se présenter au stade du 5-Juillet pour disputer la finale de la Coupe d’Algérie face à l’ESS. Les 5 et 8 mai, il bouclera le périple en se mesurant au MCA et au CSC. Ce qui fait un total de six matchs en dix-neuf jours dont une finale nationale.
Déloger d’abord l’ASO Avec 39 points, le Chabab de Belouizdad accueillera l’ASO
(41 unités) pour le compte de la mise à jour, ce mardi, sur la pelouse d’El Annasser. Les Algérois auront l’occasion rêvée de se rapprocher du peloton de tête et de déloger les Chélifiens qui ont le vent en poupe ces derniers temps. Quatre points seulement séparent les deux protagonistes qui livreront une bataille sans merci et dont l’objectif commun est de rester collés au top cinq en attendant la suite. Le CRB a manifesté beaucoup de valeurs mentales et morales pour venir à bout et à éliminer la coriace équipe de l’ASO en quarts de finale. La bande à Menad devra, également, retrouver ces mêmes ressources demain et ce, à la fois pour effacer la dernière déconvenue et se positionner en véritable candidat au titre. La prise de conscience sera indéniablement l’atout sur lequel le staff technique axera, désormais, son discours d’avant-match. Les Belouizdadis ont gagné en consistance psychologique ; ils n’ont jamais paniqué et sont restés concentrés sur le jeu et cru en leurs capacités pour trouver la voie de la victoire. Rigoureux et engagé, le Chabab ne doit aucunement laisser les espaces aux visiteurs sous peine de se voir surprendre par l’opportunisme de Messaoud et de Seguer associés à l’habilité et à la vivacité de Gharbi.
Des satisfactions mais aussi des appréhensions
Satisfait de la prestation de son équipe en seconde manche, même s’il regrette les erreurs commises en première partie, Djamel Menad se félicite de la qualification du Chabab pour la finale de la Coupe d’Algérie tout en visant un exploit en championnat. Face au CSC, le résultat primait sur toute autre considération : les Belouizdadis au seuil du temple olympique devaient absolument gagner au détriment de la manière affichée ce jour-là. Le niveau montré au début n’a pas pour autant réjoui l’assistance qui commençait à montrer des signes d’inquiétude, car l’adversaire du jour avait bien verrouillé derrière et au fil des minutes, le doute s’installa dans le camp du Chabab. Quelles solutions pour faire sauter le verrou ? s’interrogeaient les supporters durant la pause. L’enthousiasme mis dans certaines séquences de jeu par les coéquipiers de Rebih, après la pause a prouvé que cette équipe belcourtoise avait des ressources. Menad et Neggazi, comme à l’accoutumée, ont trouvé les mots justes pour booster les joueurs ; les fans rassurés ont repris leur rôle de douzième homme jusqu’à la délivrance. Il ne fallait pas plus qu’un but pour dérouler le tapis menant vers le 5-Juillet.
Des domaines à améliorer
Lors de cette rencontre de demi-finale, on a encore vu beaucoup de ballons perdus ; le staff technique connaît bien les causes, et l’entraîneur sait pertinemment qu’il n’est pas en possession d’assez de temps pour y remédier, mais il essaye tant bien que mal d’améliorer le rendement collectif. «Mais si l’on garde cet enthousiasme et cette volonté de produire du jeu de qualité comme au second half, je ne suis pas du tout inquiet», a analysé l’entraîneur en chef. Les conditions du match ont fait que cela a paru compliqué mais il y avait une équipe qui essayait d’imposer son rythme et une autre qui défendait et opérait sur des contres. Ce sont, entre autres, les raisons pour lesquelles le Chabab se devait de gérer intelligemment la fin de la rencontre et conserver vaillamment le maigre acquis jusqu’au coup de sifflet final. Contre l’ASO, qui est de calibre supérieur, faut-il le rappeler, les Belouizdadis doivent d’abord assurer certains ballons et jouer rapidement pour mettre cet adversaire dans la difficulté. Menad doit se pencher sur certains secteurs pour pouvoir battre une seconde fois cette formation chélifienne. Mais pour cette mise à jour, l’ASO, qui s’est brillamment qualifié en Ligue des champions, se déplacera au stade du 20-Août avec de meilleures conditions que précédemment : moral retapé suite à la victoire acquise en terre congolaise, le retour de ses blessés, et, surtout, la fraîcheur physique (10 jours de repos) seront indubitablement des facteurs matériels déterminants.
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Abdat : «On a l’esprit à la coupe»
Le défenseur central Fayçal Abdat est conscient que son équipe est capable de jouer sur les deux fronts mais, avec l’enchaînement des rencontres, la mission devient de plus en plus difficile car il faudra compter sur la fatigue, les éventuelles blessures et probablement des suspensions. Abdat assure, toutefois, que si son équipe sera épargnée, le Chabab pourra alors viser le doublé.
Un vent de contestation a soulevé la sérénité du groupe juste après votre qualification en finale. De quoi s’agit-il ?
Rien qui puisse porter atteinte à la stabilité de l’équipe, surtout en cette période euphorique mais les joueurs en attente de leur argent ont commencé un peu à s’impatienter, c’est tout. En percevant notre dû, le groupe ne se portera que mieux.
Revenons au match de la demi-finale contre le CSC. Quelle est votre analyse là-dessus ?
Comme vous devez le savoir, on était face à un gros défi : on devait gagner pour aller en finale. La rencontre n’a pas connu le niveau escompté mais on ne se souciait pas de cela : l’important est de se qualifier.
Comment préparez-vous la prochaine rencontre contre l’ASO ?
On croisera le fer encore une fois avec l’ASO après l’ avoir battu en quarts de finale. On essayera de refaire le même coup en championnat. Ça ne sera pas aussi facile que cela parce que Chlef est un adversaire sérieux ; il aura récupéré plusieurs de ses joueurs blessés et, sur le plan physique, l’ASO n’a pas disputé de rencontre depuis une dizaine de jours.
Un succès, ce mardi, vous hissera à la 4e place à deux longueurs du leader. Un commentaire ?
Effectivement, nous avons mathématiquement une réelle opportunité de talonner le leader de plus près mais il faudra le concrétiser sur le terrain, car même l’ASO viendra pour les mêmes raisons. Mais on devra être en mesure d’installer notre jeu et d’imposer notre rythme pour sortir victorieux.
Votre équipe aura de nouveau le double avantage du terrain et du public. Qu’en pensez-vous ?
C’est une rencontre à gros enjeu pour les deux antagonistes, qui sont, pour rappel, sur une excellente lancée respectivement suite à la qualification en finale pour le Chabab et la Ligue des champions pour l’ASO. Le fait de recevoir est effectivement un avantage pour nous mais rien n’est acquis ; il va falloir sortir le grand jeu pour remporter les trois points.
Quelles seront, selon vous, les clés du match ?
Gérer parfaitement nos temps forts et nos temps faibles tout en se montrant intraitables derrière et offensivement efficaces. La formation chélifienne est réputée coriace et équilibrée dans tous ses compartiments de jeu ; la meilleure manière de les bloquer serait de les étouffer d’entrée et gagner tous les duels.
L’ASO n’a plus joué depuis 10 jours. Pensez-vous que cela pourrait vous être défavorable ?
Je pense que la fraîcheur physique est un aspect non négligeable ; l’ASO sera physiquement plus frais contrairement à notre équipe qui enchaîne des matchs à raison d’une rencontre tous les quatre jours. Espérons, toutefois, que nous ne serons pas saturés car on va aborder un virage important.
Il vous sera demandé par le coach d’oublier la qualification et de se concentrer sur l’ASO, non ?
Certainement et, d’ailleurs, cela nous a souvent réussi ; il ne faut pas s’éterniser sur un succès sous peine d’en rater plusieurs. Il faut qu’on ait l’envie suffisante pour gagner et avoir la force nécessaire pour aller de l’avant.
Vous arrive-t-il d’évoquer le doublé entre vous ?
L’objectif du club en championnat a toujours été le podium mais si les résultats seront encore meilleurs, je crois que nous pourrons viser le titre de champion. A présent, on n’en est pas encore là ; on doit gérer au mieux les matchs qui nous restent et on verra après. Nous avons un calendrier favorable dont nous tâcherons d’en tirer pleinement profit.
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Les chèques seront-ils remis après l’entraînement ?
Les joueurs devaient passer au siège du club au Caroubier pour se voir remettre les chèques par le premier responsable du club à partir de 14h, mais à la dernière minute, la procédure de payement a été repoussée de quelques heures, soit après la séance d’entraînement qui s’est déroulée à Bouchaoui. Le président Azzedine Gana s’est réuni avec les dirigeants du club pour connaître les tenants et les aboutissants de ce mouvement de grève évité in extremis. Il sera aussi débattu lors de cette entrevue du montant que devront percevoir les joueurs suite à la qualification en finale. Un dirigeant belouizdadi nous a affirmé : «Il n’est pas dans les us et coutumes du club de laisser les joueurs fixer la prime ; ce n’est pas logique. Les joueurs exigent des primes conséquentes à l’instar de celle perçue après la victoire sur l’ESS qui est de l’ordre de 20 millions de centimes [l’encaissement n’a pas eu lieu encore], mais refusent, en revanche, de parler du titre. Face à cela, la direction est en droit, alors, d’exiger le titre de champion. Le CRB ne peut se permettre ce genre d’extravagances en dépensant des sommes énormes pour à la fin se contenter d’une place dite honorable. On va tirer au clair cela avec les joueurs et nous mettre d’accord à l’avenir.»
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Bousbia en stage en Italie
L’entraîneur des espoirs, Abdenour Bousbia, effectuera un stage de perfectionnement en Italie en compagnie d’autres collègues, à l’image de Fouad Bouali. Les dirigeants belouizdadis ont permis à leur coach de participer à ce stage de haut niveau pour acquérir le savoir lui permettant de progresser et faire progresser les jeunes qu’il aura sous sa coupe à l’avenir au vu de la nouvelle politique du CRB, qui devra compter dorénavant sur ses jeunes talents qui alimenteront l’équipe fanion.
«Je remercie Gana, Khiat et Meziani»
«Je suis très content de pouvoir participer à ce stage et je ne remercierais jamais assez le président Gana, le DG Khiat ainsi que le responsable des espoirs, Meziani, qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour me permettre d’apprendre auprès des sommités. Les dirigeants m’ont affirmé que l’avenir du club repose désormais sur les jeunes.»
