CRB 0 – JSMB 1 : Une victoire historique

CRB 0 – JSMB 1 : Une victoire historique
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C’est une victoire historique que viennent de réaliser les gars de la Soummam en venant à bout des Belouizdadis, hier, pour le compte de l’avant- dernière journée de Ligue 1. C’est la première fois, en effet, de son histoire, que la JSMB est parvenue à battre le CRB chez lui, au 20-août. Ce succès permet aux Béjaouis de s’emparer de la deuxième place qu’ils conserveront certainement, puisqu’ils recevront le CABBA at home, la semaine prochaine.

Ces derniers ont ouvert les hostilités par l’intermédiaire de Meftah dont le coup franc des vingt mètres passe légèrement au-dessus (7’). Quatre minutes plus tard, Ammour répond au défenseur kabyle an exécutant magistralement un coup franc, obligeant Djebarat à étaler toute sa classe pour dévier en corner (11’). Le même Ammour, profitant d’un mauvais renvoi de Maïza, revient à la charge à la 13’, mais n’a pu cadrer son tir qui passe au-dessus. Le meneur de jeu du Chabab sera encore une fois à l’origine d’une action dangereuse en exécutant un coup franc que Mameri reprend de la tête au moment où Djebarat semblait archi-battu. La balle frôle le poteau (25’). Une minute plus tard, Zerdab, comme s’il montrait à Mameri comment ajuster une reprise de la tête, conclut un centre de N’djeng sur la droite en battant tranquillement Ousserir (26’). La réaction des Belouizdadis intervient à la 36’. Toujours avec Ammour à l’origine, Kherbache exploite mal une belle remise de la tête de Slimani en ratant le cadre. Au retour des vestiaires, le Chabab affichait une nette volonté de revenir à la marque, mais par excès de précipitation, mais surtout de maladresse, les camarades de Slimani butent sur une défense béjaouie très bien organisée. Ce sont plutôt leurs hôtes qui ont failli doubler la mise à plusieurs reprises, notamment par N’djeng qui a constitué un véritable danger en cette seconde période où la JSMB, réduite à dix après l’expulsion de Bellakhdar (53’), s’est contentée d’opérer par des contres. Le Camerounais, lancé par Maroci en profondeur, échappe à la vigilance des défenseurs belouizdadis et se retrouve face à Ousserir qui a pu gagner son duel (58’). Le CRB va rater une belle occasion de rétablir l’équilibre à la 65’ lorsque Aksas, coupant la trajectoire d’un centre de Rebih, voit sa tête s’écraser sur la transversale (65’). A la 77’, sur un long dégagement de la défense de Béjaïa, N’djeng, encore lui, échappe à la vigilance des défenseurs du CRB et se retrouve encore une fois farce à Ousserir, sans qu’il puisse conclure pour autant. La JSMB va réussir à préserver cet avantage, ô combien précieux, jusqu’au coup de sifflet final.

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Kerbadj à l’entrée du tunnel

LG Algérie

Le président du CRB n’a pas pris place dans la tribune officielle. Le résultat du match CRB-USMA (0-0) aurait-il contraint Kerbadj à se faire discret ? On l’a cherché, en vain, au point où on avait cru que le responsable du Chabab n’était pas venu au stade pour assister au match. Mais on finira par retrouver la frêle silhouette du président qui se trouvait à l’entrée du tunnel qui mène aux vestiaires.

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26’, le président quitte l’entrée du tunnel

A la 26’, le président du CRB a quitté l’endroit où il se trouvait au début de la partie. La JSMB venait d’ouvrir la marque. Mais il est devait se trouver quelque part, pas loin du terrain.

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Les joueurs de la JSMB, à l’africaine

Les supporters du Chabab ont fait entendre aux joueurs de la JSMB des vertes et des pas mûres. Après le but inscrit par Zerdab, les Béjaouis perdaient du temps. On se serait cru dans un match des années 70. Qui ne se souvient pas de ces pertes de temps des Africains qui, en cherchant à gagner de précieuses minutes, tombaient les uns après les autres, avant de se remettre debout, 5 minutes plus tard ?

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Gamondi : «La fatigue a eu raison de mes joueurs» «On ne méritait pas de perdre ce match, car on a fait l’essentiel du jeu devant une équipe qui s’est contentée de défendre en opérant par des contres. Je suis très déçu et très abattu dans la mesure où ce sont les efforts d’un travail de longue haleine qui s’évaporent sur un seul match. C’est la fatigue qui a fini par avoir raison de mes joueurs qui n’ont pas tenu le coup devant une telle programmation.»

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Bouali : «Nous avons gagné une finale»

«Avant le match, j’ai dit à mes joueurs qu’ils allaient disputer une finale. Et quand il s’agit d’une finale, ou on la gagne ou on la perd. Nous nous sommes donc déplacés pour gagner ce match, et nous l’avons fait. Je dois être franc avec vous, la manière importait peu pour nous. Nous avons bien eu des occasions de marquer d’autres buts en deuxième mi-temps, mais nous nous sommes contentés de préserver notre avantage, c’était le plus important pour nous.»

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Saïbi aurait juré de ne plus remettre les pieds au CRB…

Parce qu’il avait été insulté par une partie des supporters du Chabab, l’attaquant Youcef Saïbi aurait juré de ne plus remettre les pieds au sein de son équipe. Le cinglant 0 à 4 pris à Tlemcen n’a pas été du goût des fans du club de Laâquiba. Mais s’en prendre à Saïbi n’était pas pour plaire au joueur.

… et boycotte la mise au vert, malgré les assurances de son président

Les joueurs du CRB ont décidé de boycotter la mise au vert, pour exiger leur argent. Saïbi se joindra à ses coéquipiers, mais la mise au vert aura bel et bien lieu, mais sans Saïbi. Entre-temps, Kerbadj entre en jeu et rassure ses joueurs. Le président du CRB réussit à convaincre tout le monde, excepté Saïbi qui ne fléchit pas. Il n’a pas supporté le fait d’être insulté. Aussi, il s’est montré furieux contre les responsables du club qui ne lui ont pas encore versé son argent, comme le confie son entourage. Il ne prendra pas part à la mise au vert, avant le match contre la JSMB.

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Ouf ! L’ambulance est arrivée à la 13’, le Chabab a frôlé le match perdu

Si le supporter ordinaire, qui ne connaît pas le règlement, ne s’en est sûrement pas aperçu, les dirigeants du CRB ont dû souffler un grand ouf de soulagement, dès l’apparition du fourgon jaune sur le toit duquel était installé un gyrophare. L’ambulance avait fait son apparition sur le vélodrome du stade du 20-Août, 13 minutes après le début de la partie. A deux minutes près, le directeur du jeu aurait pu mettre fin à la rencontre en signifiant match perdu pour les locaux.

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Personne n’a pris la peine de signaler le changement d’horaire à la Protection civile

Le hic, c’est que la personne chargée de l’organisation du match du côté des locaux n’a pas pris le soin d’avertir la Protection civile sur le changement de l’horaire du match. On sait que les matchs étaient programmés à 19 heures par la Ligue nationale, avant d’être avancés à 17 heures. La Protection civile ne s’est pas présentée dans les temps au stade, c’est ce qui a créé une panique générale dans le camp belouizdadi. C’est à 17h 13’, au moment de l’apparition du fourgon tant attendu, que les dirigeants du club ont soufflé un ouf de soulagement.

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Gamondi écarte Ghoul de la liste

Dommage collatéral de la déroute inexplicable, dont a été victime le CRB, la mise à l’écart du gardien Ghoul.  L’entourage de l’Argentin laisse entendre que le joueur n’était pas dans son élément. C’est la raison pour laquelle il aurait décidé de ne pas faire appel au portier. Est-ce la seule raison ? C’est Ousserir qui a gardé le but du Chabab.

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Anane se fait une place sur… le banc

Comme le CRB ne disposait que de joueurs du milieu de terrain contre la JSMB, le staff technique a dû faire appel au jeune Anane qui s’est frayé une place sur le banc de touche, suite à l’absence de Lahmar pour cause de suspension et de Benaldjia qui vient de subir une opération du ménisque.

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En guise d’adieu, jets de projectiles sur les joueurs du Chabab

Les joueurs du Chabab n’ont  jamais pu imaginer un seul instant, avant l’entame du match, qu’ils allaient recevoir de tels adieux de la part de leurs supporters. C’était le dernier match des coéquipiers du gardien Ousserir sur le tartan du stade du 20-Août que les fans du club de Laquiba aiment tant à appeler «El Cousina», traduire la cuisine à cause de la proximité des tribunes de la main courante. On dit aussi que l’équipe qui vient jouer dans ce stade mitoyen au Jardin d’essais est mise à toutes les sauces, avant d’être bien cuite. Ce n’était pas le cas de la JSMB en ce jour historique pour les Boujiotes qui venaient, pour la première fois, de battre le CRB sur son terrain. Les supporters du CRB, fous de rage, ont arrosé le terrain de projectiles de toutes sortes. C’était le sauve-qui-peut. Des pièces de monnaie, des briquets, des bouteilles en plastique et des pierres ont été lancés depuis la première tribune. Heureusement que la porte de sortie des joueurs se trouve loin de ladite tribune. C’est ce qui a permis aux joueurs de se dérober sans être atteints.

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La JSMB sous une salve d’applaudissements

Fait rare, les joueurs de la JSMB ont été applaudis par les supporters du CRB. Malgré leur colère, ils ont fait montre d’une sportivité exemplaire.