Crash d’un avion en Lozère : les recherches se poursuivent

Crash d’un avion en Lozère : les recherches se poursuivent

Les recherches se poursuivaient samedi en Lozère pour retrouver les corps de deux personnes encore portées disparues dans le crash d’un avion de transport militaire algérien vendredi. Vendredi soir, quatre corps avaient été retrouvés dans les débris de ce bimoteur de type CASA C-295 qui transportait six personnes. Un corps a été trouvé dans le poste de pilotage et trois autres dans la carlingue disloquée de l’appareil, a indiqué le procureur de Mende, Samuel Finielz, au cours d’une conférence de presse à Trélans, le village où a eu lieu l’accident.

Les circonstances du crash n’ont pas encore pu être établies. La pluie qui tombe à verse sur cette zone peu habitée de Lozère ne facilite pas le travail des sauveteurs, qui s’attendent à ce que les fouilles s’étendent sur plusieurs jours, a expliqué une source proche de l’enquête. Le plafond nuageux était trop bas samedi matin pour permettre aux hélicoptères de quadriller la zone. Quatre-vingts CRS venus de Carcassonne ont été dépêchés sur les lieux pour aider aux recherches.

Fabrication de billets

Le bimoteur s’est écrasé vers 15 h 45 dans une zone située à environ 1 000 mètres d’altitude par une météo déjà brumeuse vendredi. L’accident est survenu dans un champ à proximité du village de Trélans, une petite commune située dans une région inhabitée, escarpée et boisée. Le maire, Bertrand Cayrel, a raconté avoir entendu un grand bruit et vu un panache de fumée, avant d’apercevoir l’appareil tressauter vraisemblablement pour se poser dans ce champ.

Des officiels algériens étaient présents sur les lieux samedi, alors que le consul d’Algérie à Montpellier, Khaled Mouaki Benani, était arrivé vendredi soir. L’avion, qui transportait une cargaison de papier fiduciaire servant à la fabrication de billets pour le compte de la Banque d’Algérie, s’est écrasé pour des raisons encore inconnues. Cinq militaires et un représentant de la Banque d’Algérie étaient à bord, selon le ministère algérien de la Défense.