Paris devrait bientôt abriter la rencontre entre la compagnie Air Algérie et les familles des victimes françaises du vol AH 5017.
En effet, la compagnie aérienne Air Algérie a confirmé, avant-hier au journal français Le Parisien, «avoir entrepris des démarches en vue d’organiser une rencontre avec les familles des victimes françaises du vol AH 5017 à Paris dans les prochains jours».
Les familles des 54 victimes françaises, décédées lors du crash du vol Ouagadougou-Alger et qui a fait 116 victimes, souhaitent, selon ce média, avoir des explications sur cette tragédie survenue le 26 juillet dernier au sud du Mali.
L’organisation de cette réunion aurait été confiée par Air Algérie à une société britannique spécialisée dans la gestion des risques, précise Le Parisien, qui mentionne que la présence du patron d’Air Algérie avait été exigée par les avocats des familles des victimes françaises.
Lors de cette réunion, l’ordre du jour ne prévoit pas la signature de documents par les familles ni des propositions d’indemnisation liées au crash. Selon la convention de Montréal, faite à Montréal le 28 mai 1999 et relative au transport aérien, des provisions légales d’un montant de 18 500 € par siège sont prévues.
Enfin, les familles des victimes françaises du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie devraient se déplacer durant ce mois de novembre sur les lieux de l’accident sous haute protection militaire, précise la même source.
Pour rappel, l’appareil, un avion de la compagnie espagnole Swiftair, affrété par Air Algérie, assurant la liaison entre Ouagadougou et Alger, s’est écrasé dans le nord du Mali environ 32 minutes après son décollage avec 116 passagers et membres d’équipage à son bord. Il n’y a eu aucun survivant parmi les 116 passagers qui étaient à bord, dont 6 Algériens et 54 Français.
Malika B.