Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’avion civile (BEA) chargé de faire la lumière sur les circonstances du crash de l’avion appartenant à la compagnie Swift et affrété par Air Algérie anime après-demain, jeudi 7 août dans l’après-midi un point de presse.
Dans un communiqué diffusé sur son site internet, le BEA écrit qu’avec l’accord du président de la commission d’enquête « et en sa présence, un point d’avancement de l’enquête- dont les premiers éléments d’information validés par les enquêteurs sur les circonstances de l’accident du McDonnel Douglas MD 83 survenu le 24 juillet – sera présenté au cours d’un point de presse ». Ce dernier sera animé dans les locaux même du BEA, dont le siège est situé à l’aéroport du Bourget à Paris.
Beaucoup d’encre a coulé sur les raisons du crash de cet avion. Tous les scénarios possibles et imaginables ont été décliné et d’aucuns ont été de leurs thèses et hypothèses. De l’avion victime d’un tir de missile, parce que survolant une zone de conflit (Gao), à la présence d’une bombe ayant été déposée dans la soute en passant par les conditions climatiques, l’opinion publique nationale et internationale a eu droit à une cacophonie sans pareil, mettant les parents des victimes dans une situation d’expectative.
Mais le 31 juillet dernier, le Bureau français d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile, auquel le Mali avait demandé assistance, a quelque peu mis fin à ce qu’il estimait être des supputations. « Des tentatives d’explication du déroulement de l’accident circulent dans les médias et il est parfois suggéré que ces explications résulteraient des paramètres de vols issus du Flight Data recorder récemment lus dans les locaux du BEA, a écrit ce bureau. Lequel a précisé, notamment aux journalistes « sur le fait que ces tentatives d’explication ne s’appuient nullement sur ces enregistrements », en ce sens que « leur exploitation est toujours en cours et aucune information sur leur communiqué n’a été c communiquée. »

Rappelons qu’un avion de la compagnie espagnole Swift Air affrété par Air Algérie pour assurer le vol Ouagadougou – Alger s’est crashé le 24 juillet dernier, après avoir disparu au-dessus de Gao. 116 victimes sont à déplorer. Aucun survivant n’a été retrouvé.
Faouzia Ababsa