Crash de l’Airbus A320 : suicide ou attentat ?

Crash de l’Airbus A320 : suicide ou attentat ?
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Les questions redoublaient ce jeudi, après la révélation qu’un des deux pilotes  s’était retrouvé dans l’impossibilité, après en être sorti, de regagner le  cockpit de l’Airbus A320 de Germanwings qui s’est écrasé avant-hier, dans les Alpes  françaises tuant 150 personnes.

L’enquête se focalise désormais sur la personnalité des deux pilotes de la compagnie allemande. Selon une source proche de l’enquête, les enregistrements des voix et sons du cockpit figurant sur la boîte noire retrouvée avant-hier, montrent qu’après un début de vol habituel, l’un des deux pilotes a quitté le cockpit et a été dans l’impossibilité d’y retourner pendant la descente vertigineuse de l’appareil vers les montagnes, qui a duré huit minutes. «Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement, puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash», a indiqué la source proche de l’enquête. «Le type à l’extérieur, frappe légèrement à la porte et il n’y a pas de réponse», a déclaré un responsable militaire participant à l’enquête au journal américain, en parlant de l’enregistreur. «Alors ensuite, il frappe plus fort à la porte et pas de réponse. Il n’y a jamais de réponse». «On peut entendre qu’il essaie de défoncer la porte», ajoute l’enquêteur qui a requis l’anonymat. «Nous ne savons pas encore la raison pour laquelle un des types est sorti», a ajouté l’enquêteur. «Mais, ce qui est sûr, c’est qu’à la toute fin du vol, l’autre pilote est seul et n’ouvre pas la porte.» Et, à la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent, a indiqué cette même source, qui n’était pas en mesure de dire si c’était le commandant de bord ou le copilote qui a quitté la cabine de pilotage. Le groupe Lufthansa, maison mère de  Germanwings, a indiqué à l’AFP que le copilote avait été engagé «en septembre  2013» par la compagnie aérienne et comptait 630 heures de vol. Si l’identité de plusieurs victimes parmi les 150 morts originaires d’une  vingtaine de pays a été révélée depuis avant-hier, celle des deux pilotes est restée  secrète.

El Bayadh : le terrorisme routier continue

Six personnes ont perdu la vie dans un accident de la circulation survenu, hier soir, sur la RN6 sur le segment reliant le village de Mesbah à la commune de Khiter (125 km environ au nord de la ville d’El Bayadh). L’accident s’est produit à la suite d’une collision frontale entre le véhicule touristique à bord duquel se trouvaient les six victimes (un homme, deux femmes et trois enfants) et un camion semi-remorque.

LG Algérie

Egypte : tuée par l’explosion d’une bombe près de son école

Maltraités, battus par leurs enseignants, les enfants égyptiens font face à une multitude de dangers. Dernier fait en date : une fillette de 10 ans est morte, hier, au sud-ouest du Caire dans l’explosion d’une bombe qu’elle avait trouvée en sortant de l’école, a annoncé un responsable de la police. L’explosion a eu lieu dans la province du Fayoum, à une centaine de kilomètres au sud-ouest du Caire, a affirmé le responsable. La fille a ramassé l’engin explosif trouvé près de son école et il lui a explosé dans les mains, a ajouté cette source qui n’était pas en mesure d’expliquer pourquoi la bombe avait été déposée à cet endroit. Les attentats sont quasi quotidiens en Egypte depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi en 2013. Presque chaque jour, de petites bombes rudimentaires explosent au Caire et  dans d’autres villes d’Egypte, ne provoquant souvent que de légers dégâts matériels. Mais des attentats plus sophistiqués tuent régulièrement de nombreux soldats et policiers, surtout dans le nord de la péninsule du Sinaï, le bastion de la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI), Ansar Beït El Maqdess. Plus tôt, hier, deux policiers montant la garde devant l’ambassade de la République du Congo au Caire ont été blessés après que des assaillants à bord d’une moto eurent ouvert le feu sur eux.

France : le directeur d’école soupçonné de viols inculpé et écroué

Un directeur d’école au sud-est de la  France, soupçonné de viols sur plusieurs de ses élèves, a été mis en examen (inculpé) et écroué, hier, deux jours après la révélation de cette affaire qui a indigné la communauté éducative. Agé de 45 ans, ce père de famille, qui exerçait depuis la rentrée 2014 dans une école primaire à Villefontaine près de Grenoble, a été mis en examen pour «viols aggravés, agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans, et acquisition et détention d’images pédopornographiques». L’enseignant est soupçonné d’avoir imposé «par surprise», entre décembre  2014 et mars 2015, des fellations à plusieurs de ses élèves dans le cadre de ce qu’il appelait «un atelier du goût», durant lequel les enfants, les yeux bandés, devaient identifier des «choses» que l’enseignant leur faisait goûter. L’enseignant a avoué les faits au cours de sa garde à vue, après avoir admis détenir des images à caractère pédopornographiques, retrouvées à son domicile par les gendarmes lors d’une perquisition. Devant le juge, «il n’a pas souhaité s’exprimer dans le détail. Il a simplement dit qu’il regrettait ce qu’il avait fait et qu’il s’expliquerait en temps voulu», a indiqué à l’AFP, le procureur de la République de Grenoble.

En plein vol Miami-Doha : une femme accouche d’un garçon

Une passagère d’un vol Qatar Airways a accouché, dimanche dernier, dans l’espace aérien du Canada, quelques heures après le  décollage de l’appareil à Miami (sud-est des Etats-Unis), a indiqué à l’AFP, un responsable. La femme, qui n’a pas été identifiée, a donné naissance à un garçon avant que le pilote du Boeing 777 à destination de Doha puisse effectuer un atterrissage d’urgence à Gander, sur l’île de Terre-Neuve, dans l’est du Canada. Deux médecins présents à bord ont aidé lors de l’accouchement et la naissance a eu lieu «trente minutes» avant que l’appareil s’est posé au Canada, a indiqué à l’AFP, le responsable de la sécurité à l’aéroport international de Gander. «C’est le plus jeune passager à se présenter à l’aéroport de Gander», a ajouté Brian Hicks, qui se demandait quelle nationalité l’enfant allait porter. Le bébé et sa mère, qui sont en bonne santé, selon le responsable canadien, ont été hospitalisés et le vol a pu reprendre après deux heures au sol. Qatar Airways a pour règle de refuser l’embarquement aux femmes qui ont atteint la 36e semaine de grossesse et conseille aux femmes enceintes de consulter un médecin avant de voyager.

Japon : équipements parasismiques trafiqués

Un fabricant japonais de structures parasismiques en caoutchouc a reconnu que les données d’une partie de ses produits avaient été falsifiées, un scandale qui a encore pris de l’ampleur ces dernières heures avec des doutes sur un nombre étendu d’immeubles équipés. La société Toyo Tire & Rubber, connue pour ses pneus, est aussi, comme son  concurrent et compatriote Bridgestone, un fournisseur de sortes de gros amortisseurs qui, installés sous les bâtiments, permettent d’absorber les chocs des tremblements de terre. Toutefois, des maquillages de spécifications d’une partie des produits de ce type ont été découverts récemment et les standards de certification des autorités ne sont ainsi pas respectés. Initialement, il y a une quinzaine de jours, ont été identifiés 55 immeubles de 18 régions utilisant un total de 2 052 absorbeurs problématiques, mais Toyo Tire a annoncé, hier, que le nombre de cas pourrait être nettement plus important (plus de 100), car des doutes de truquage de caractéristiques existent sur d’autres modèles. Au Japon, depuis plus de trois décennies, toutes les nouvelles constructions doivent disposer de dispositifs parasismiques dont les caractéristiques sont tenues de remplir des conditions normatives de plus en  plus sévères. Des cas retentissants de déguisement de spécifications architecturales  avaient déjà eu lieu dans le passé.