Le 24 juillet 2014, un avion d’Air Algérie se crashe au-dessus de Gao, dans la région de Gossi au Mali. Le bilan était lourd, très lourd. 116 morts et aucun survivant, dont six Algériens.
Le bureau d’enquêtes et d’analyses s’était saisi du dossier et entamé ses investigations. Les premiers éléments révélaient que le pilote n’avait pas activé le système antigivre des moteurs. « Les paramètres enregistrés indiquent qu’il n’y a pas eu de manœuvre de récupération du décrochage réalisée par l’équipage », avait précisé à l’époque le bureau des enquêtes (BEA). Mais ce n’étaient là que les premiers éléments qui n’ont pas convaincu les familles des victimes.
Deux ans après, il semble que le BEA ait achevé ses investigations puisqu’il a décidé de rendre publics les résultats de son enquête vendredi prochain à travers l’organisation d’une conférence de presse. C’est en tout cas ce qu’il a indiqué sur son site internet.
Rappelons que l’avion avait été affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole Swiftair qui indiquait que l’appareil répondait à l’ensemble des normes de sécurité admises par l’Union européenne.