«Jusqu’ici, les relations engageant l’Iran et son voisin du sud-est ont été sincères et amicales. Malheureusement, une partie tierce, l’Arabie saoudite a été mêlée à ce dernier incident», a indiqué l’interlocuteur de l’agence.
Et d’expliquer qu’afin de diviser les deux pays, Riyad finançait des structures politiques et militaires à Islamabad pour créer sur le territoire du Pakistan des camps d’où les terroristes pourraient être dépêchés à tout moment vers les frontières est de l’Iran.
«Leur objectif consiste à s’infiltrer à l’intérieur de l’Iran et à en saper le système de sécurité. Il est tout à fait naturel que les Iraniens s’en préoccupent et s’attendent à ce que les autorités pakistanaises finissent par contrôler leurs territoires à la frontière», a relevé l’expert.
Intervenant sur la chaîne de télévision IRINN, le chef de l’état-major de l’armée iranienne, Mohammad Hossein Bagheri, a prévenu qu’en cas de nouvelles attaques depuis le territoire pakistanais, les abris et les camps des terroristes seraient soumis à des frappes foudroyantes où qu’ils se trouvent.
«Malheureusement, le territoire frontalier sur le sol pakistanais s’est transformé en refuge et camps d’entraînement pour les terroristes engagés par l’Arabie saoudite avec l’approbation des États-Unis», a constaté le général.
M. Abshenass a tenu à souligner pour sa part qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une menace d’agression ou d’attaque militaire de la part de l’Iran contre son voisin.
«Mais, si ce voisin n’est pas à même de garantir la sécurité du bon voisinage et de contrer les menaces réelles, l’Iran sera tout bonnement contraint d’assurer lui-même cette sécurité», a conclu l’interlocuteur de Sputnik.