Actuellement, les étals commencent à afficher un manque en lentilles, haricots blancs et autres légumes secs. Des informations recueillies auprès des gérants de commerce font état d’une prochaine augmentation des prix de ces produits très demandés en hiver.
L’union générale des commerçants et artisans (UGCAA) prévient contre un risque de pénurie pouvant toucher des produits de première nécessité.
Selon M.Guebli, secrétaire national de ce syndicat, des commerçants ont saisi cette instance pour faire part du manque flagrant des produits de large consommation, étant donné que plusieurs importateurs ont cessé d’alimenter le marché en conséquence des dispositions de la loi de finances complémentaire ayant obligé ces importateurs à recourir au crédit documentaire pour chaque transaction avec un partenaire étranger.
Cette mesure a contraint plus d’un à cesser son activité ou de la suspendre le temps de se conformer à ces dispositions, faut-il le rappeler.

Il est en effet constaté une rupture de certains produits, tels que les légumes secs, les détergents et les farines céréales pour jeunes enfants. Des produits que les consommateurs ne trouvent plus chez les commerçants habituels qui ont épuisé les stocks.
M. Guebli lance un appel au ministère du Commerce afin de réduire tout risque de pénurie qui renouerait le marché avec les longues files d’attente pareilles à celles des années 1980.
Actuellement, les étals commencent à afficher un manque en lentilles, haricots blancs et autres légumes secs. Des informations recueillies auprès des gérants de commerce font état d’une prochaine augmentation des prix de ces produits très demandés en hiver. Selon certains propos, le kilo de lentilles actuellement à 70 DA (au marché de gros) risquerait de connaître une flambée pour atteindre 150 DA dans les prochains jours.
Des informations reprises par notre interlocuteur révèlent aussi que le prix des haricots blancs cédés à 50 DA, est passé à 80 DA, depuis quelque temps au marché de gros.
Nous avons également constaté la rupture des farines enfantines et des céréales pour bébés qui, il faut le souligner, ne sont pas produites en Algérie.
Le début de cette pénurie, insiste notre interlocuteur, remonte à l’application des dispositions de la loi de finances complémentaire 2009.
Selon ce représentant de l’UGCAA, c’est en raison de la non-association de tous les partenaires dans la prise des décisions que le gouvernement a créé cette situation. Les dispositions de la loi de finances complémentaire «n’ont pas été faites selon des études sur le marché et les différents aspects de la consommation».
Ainsi, cette situation nécessite l’intervention des pouvoirs publics dans la régulation du marché pour éviter d’arriver à une rupture des stocks.