Covid-19 : peut-on vacciner en pleine épidémie ? Dr Mérabet répond

Covid-19 : peut-on vacciner en pleine épidémie ? Dr Mérabet répond

Les questionnements autour de la vaccination contre le coronavirus ne cessent d’être soulevés, notamment avec l’avènement du variant Delta qui a empiré la situation à plusieurs échelles. Outre l’efficacité et l’innocuité des vaccins, la question de la vaccination en pleine pandémie est également soulevée.

Selon le Président du Syndicat National des Praticiens de la Santé Publique SNPSP, Dr Lyes Merabet, il n’y a aucun problème de se faire vacciner en pleine épidémie, contrairement à ce que prétendent certains.

Dans un entretien accordé au quotidien Le Soir d’Algérie, le spécialiste cite l’exemple d’autres pays à travers le monde ainsi que les expériences précédentes en matière de vaccination, afin d’étayer ses propos. « Les Anglais se font vacciner en pleine pandémie. Les Américains également. Et d’autres peuples. Nous ne sommes ni plus intelligents ni moins intelligents que les autres. », a-t-il indiqué.

Selon lui, « la vaccination se fait en pleine pandémie, c’est une chose normale. Nous avons toujours vacciné la population en pleine pandémie, l’histoire et l’expérience de l’homme avec les pandémies en sont la preuve ».

« Une hausse considérable des soignants qui se font vacciner »

Concernant la réticence des personnels soignants quant à la vaccination contre le coronavirus, constatée vers les débuts de la campagne de vaccination, l’intervenant constate « une hausse considérable de praticiens et de soignants qui se font vacciner » durant le mois de juillet écoulé.

Affirmant que la vaccination des professionnels de la santé « est une nécessité absolue », le président du SNPSP propose carrément de la rendre obligatoire. « Je plaidais dans mes déclarations et interventions précédentes pour que le vaccin soit obligatoire pour le corps médical ».

Ceci intervient, selon lui, pour deux principales raisons : « Pour protéger notre armée blanche et justifier et garantir les droits en cas de décès », a-t-il énuméré en soulignant qu’à ce propos, « nous n’avons pas cessé de demander à ce que le Covid-19 soit reconnu comme une maladie professionnelle ».