Covid-19 : l’UE risque de rester fermée pour Algériens

Covid-19 : l’UE risque de rester fermée pour Algériens

Les frontières Algériennes sont fermées depuis le mois de mars 2020, mais celles de l’union européenne également. Si l’on ne dispose encore d’aucune date officielle de l’ouverture des premières, on sait que des nouveaux critères vont être choisis par l’union européenne pour l’établissement d’une liste de pays jugés sûrs.

L’Algérie qui figurait parmi les pays de cette liste avant le mois de juillet dernier s’est vue retirée des pays considérés comme sûrs par l’union l’union européenne. En outre, une nouvelle mise à jour va être apportée aux critères de choix de ces pays, des critères dans lesquels l’Algérie, et malgré le taux de contaminations qui demeure relativement bas, ne risque pas de s’y retrouver.

Les nouveaux critères de d’entrée en UE

Les ressortissants Algériens, par mesure de prévention contre le Covid-19 ne sont plus autorisés d’accéder dans l’espace Schengen depuis le mois de juillet dernier. Et ce ne sont pas les nouvelles mises à jour qui vont être apportées aux critères d’entrée qui vont changer ce constat.

En effet, la commission européenne avait émis hier, une recommandation qui annonce des nouveaux critères pour la levée de restriction des voyages « non essentiels vers l’UE », qui seront accordée à plusieurs  pays tiers. Parmi ces critères certains ont été maintenus, tandis que d’autres ont été ajoutés afin de faire face aux nouveaux défis liés au Coronavirus.

La nouvelle recommandation de la commission européenne inclue des critères comme « le taux de notification des cas », « le taux de dépistage », « le taux de positivité des tests », mais également « la présence de variantes préoccupantes ».

L’Algérie et la liste des pays sûrs

Si l’Algérie possède des cas de notification de cas contaminés relativement faibles, ce n’est pas cela qui va lui permettre de faire son entrée dans la nouvelle liste de l’UE. En effet, et concernant notamment le taux de dépistage, l’Algérie a encore du chemin à faire.

Les taux du dépistage ne sont pas mentionnés dans les bilans liés au Covid-19 publiés par le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus. En outre, l’Algérie est également à la traine en ce qui concerne tout ce qui est lié au séquençage du Coronavirus.

Ce sont donc au moins deux critères, qui risquent de laisser l’Algérie en dehors de la liste des pays sûrs après la nouvelle mise à jour qui va être effectuée par le Conseil Européen, notamment « le taux de dépistage » et « la présence de variantes préoccupantes ».