Covid-19 : l’OMS reconnaît-elle le vaccin produit en Algérie ?

Covid-19 : l’OMS reconnaît-elle le vaccin produit en Algérie ?

L’Algérie produit désormais son propre vaccin contre la Covid-19. Cette nouvelle avancée dans le secteur de l’industrie pharmaceutique va même jusqu’à permettre au pays de projeter de se lancer dans l’exportation. Certains veulent quand même savoir si le vaccin chinois produit par Saidal est reconnu par l’OMS.

Invité de la radio nationale, Bachir Alouache, Directeur du Contrôle au Ministère de l’Industrie Pharmaceutique, a livré quelques détails à propos du nouveau vaccin chinois produit en Algérie et baptisé « CoronaVac ». M. Allouache indique que ce vaccin, est, contrairement à ceux produits par plusieurs autres pays, reconnu par l’OMS.

« CoronaVac » : une marque qui fait la différence

Le même intervenant souligne que la différence majeure qui fait que le vaccin produit par l’Algérie soit reconnu par l’OMS est la marque commerciale qu’il porte. En effet, toujours selon M. Allouache, L’Organisation mondiale de la santé reconnait le vaccin « CoronaVac« , et ce, qu’il soit produit en Chine ou en Algérie.

Le directeur a toutefois indiqué que des vaccins similaires produits par les laboratoires de certains pays ne sont pas reconnu par l’OMS. Ceci est dû au fait qu’ils n’aient pas pu obtenir la marque commerciale. Le Directeur du Contrôle au Ministère de l’Industrie Pharmaceutique a confié que ce n’etait pas le cas de l’Algérie. Il affirme que les négociations menées par le Comité d’experts algériens avec le partenaire chinois ont abouti à ce que ce dernier accorde à Saidal le droit d’utiliser la marque « Corona Vac ».

Forte de cet accord, l’Algérie projette même d’exporter le vaccin chinois vers d’autres pays africains. C’est en tout cas ce qu’a annoncé hier le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed. Ce dernier a notamment précisé que  l’Algérie « va se projeter dans l’exportation du « CoronaVac » dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac » en vue de répondre aux besoins des pays africains ».