Covid-19 : les jeunes, cible privilégiée du variant Omicron ?

Covid-19 : les jeunes, cible privilégiée du variant Omicron ?

La flambée des cas de contamination à la covid-19, ainsi que l’apparition de nouveaux variants, mettent plusieurs pays en état d’alerte. Outre les spécialistes qui s’inquiètent et qui tirent les sonnettes d’alarmes, il y a aussi les états qui se démènent et qui prennent des mesures afin de limiter les dégâts liés au variant Omicron.

En Afrique du Sud, la ou le variant baptisé Omicron a été détecté en premier, la situation sanitaire est inquiétante. Mais outre le nombre des cas enregistrés, il y a aussi la tranche d’age touchée par ce variant qui commence à susciter des inquiétudes au sein des spécialistes.

En effet, des scientifiques sud-africains ont affiché leur crainte à propos de la vitesse de propagation du variant Omicron entre les jeunes individus. Ces mêmes scientifiques ont également tenu à préciser que cette nouvelle souche du coronavirus covid-19 serait « dangereuse » dans certains cas pour les patients âgés entre 20 et 30 ans, rapporte le média Russia Today.

Les contaminations au variant Omicron entre les jeunes âgés entre 20 et 30 ans seraient donc sous la loupe des spécialistes en Afrique du Sud. Certains de ces jeunes patients souffriraient de symptômes graves ayant même nécessité parfois des admissions urgentes aux services de réanimation, affirme la même source.

Omicron, un variant encore méconnu, mais très « préoccupant »

La méconnaissance de ce variant peut susciter des informations et des observations souvent contradictoires. Alors que la virulence d’Omicron inquiète certains spécialistes, Angelique Coetzee, présidente de l’Association médicale sud-africaine affirme n’avoir constaté que des signes bénins.

Cela est loin, bien sûr, de vouloir dire «qu’il n’y aura pas de maladies graves», ajoute-t-elle. La même intervenante assure que «on trouve Omicron parmi des jeunes gens, ce ne sont pas les personnes plus âgées», a-t-elle confié à la BBC.

«Je ne dis pas que qu’il n’y aura pas de maladies graves» mais «pour l’instant, même les patients que nous avons vus qui n’étaient pas vaccinés ont des symptômes légers», a-t-elle expliqué.