Covid-19 : le Pr Belhadj compare la 3e vague à la 4e

Covid-19 : le Pr Belhadj compare la 3e vague à la 4e

La pandémie, plus de deux ans après son apparition, continue de faire des victimes et de s’imposer aux quatre coins du monde. L’Algérie ne fait pas exception, le pays se trouve actuellement en pleine quatrième vague selon les spécialistes qui redoutent une apparition de nouveaux variants à cause du faible taux de vaccination.

Le Pr Rachid Belhadj, chef de service médecine légale au CHU Mustapha Bacha, invité de la Radio Chaine III aujourd’hui mardi le 4 décembre 2021, a affirmé que l’Algérie « est en plein dans la quatrième vague », et que des efforts doivent se faire afin d’augmenter le taux de vaccination.

Toujours selon le même intervenant, «cette 4e vague est beaucoup moins grave que la troisième qui a été la plus meurtrière». Le Pr Belhadj a également expliqué que «nous avons acquis une expérience de la gestion de ces crises et nous avons tiré les enseignements notamment dans la gestion du personnel et des moyens ».

Covid-19 : 95 % des patients ne sont pas vaccinés

Le Pr Belhadj a également déclaré lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale que «95% des patients covid-19 qui développent des formes graves et qui sont actuellement hospitalisés en réanimation ne sont pas vaccinés». Concernant les patients vaccinés et qui ont été contaminés dernièrement, le spécialiste affirme qu’ils n’ont développé que des formes mineures.

Il s’agit « d’une preuve scientifique de l’efficacité des vaccins », lâche le Pr Belhadj, qui ajoute « qu’avec 18 mois passés, le schéma se répète, ceux qui ne sont pas vaccinés s’exposent à une mort certaine, exposent leurs proches et contaminent en milieu professionnel ».

Concernant la prise en charge des cas covid, le Pr Belhadj affirme que « Nous constatons un relâchement surtout la nuit, où le nombre de décès et de complications est plus élevé par rapport à la journée ». Il souligne enfin l’importance de «développer une stratégie de la valorisation et de la formation de la ressource humaine de la santé».