Covid-19 : la Moudjahida Djamila Bouhired hospitalisée

Covid-19 : la Moudjahida Djamila Bouhired hospitalisée

Le symbole de la révolution du 1er novembre 1954, l’héroïne Djamila Bouhired, a été testée positive à la Covid-19, et elle est actuellement hospitalisée à l’hôpital Mustapha Pacha dans la capitale Alger. La Moudjahia Djamila Bouhired, condamnée à mort par la France coloniale  pendant la lutte pour la libération de l’Algérie, est âgée de plus de 85 ans.

En effet, Djamila Bouhired, véritable icône Algérienne et universelle de la lutte contre le colonialisme, est actuellement hospitalisée à l’hôpital Mustapha Pacha après avoir été testée positive à la covid-19, comme cela a été rapporté par le journaliste Arezki Ait Larbi sur sa page Facebook.

Djamila Bouhired, « âgée de 85 ans, diabétique et hypertendue », « n’a pas été vaccinée. La dose qui lui revenait de droit a été détournée au profit d’un privilégié… », déplore la même source qui ajoute que la Moudjahida est « très affaiblie, et s’exprime avec difficultés ». Le journaliste a tenu toutefois a précisé que « l’icône de la révolution algérienne tient toutefois à saluer tous les jeunes résistants du « Hirak », « honneur et avenir de ce pays ».

Djamila Bouhired, une histoire à elle seule

L’héroïne de la révolution Algérienne est née dans la capitale Alger, en 1935, elle fait partie des six célèbres femmes Algériennes qui ont été condamnées à mort par la France coloniale pendant la guerre de libération.

Elle était l’assistante personnelle de Yacef Saâdi, le chef de la Zone autonome d’Alger pendant la bataille d’Alger. Djamila va déposer, le 30 septembre 1956, une bombe dans le hall du Maurétania, à Alger.

Blessée à l’épaule, Djamila va être arrêtée en 1957 puis inculpée pour sa participation aux attentats, et enfin condamnée à mort le 15 juillet 1957. Elle reste en prison jusqu’à 1962, ou elle sera libérée dans le cadre des accords d’Évian.

En 2019, Djamila Bouhired a rejoint la jeunesse Algérienne dans sa lutte pro démocratique. Elle a été présente dans plusieurs marches du Hirak dans la capitale Alger, ou elle avait affirmé son amour pour son pays et pour ses concitoyens.