Risque d’une 4e vague en Algérie : les mises en garde du Pr Senhadji

Risque d’une 4e vague en Algérie : les mises en garde du Pr Senhadji

Le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Kamel Senhadji s’est exprimé aujourd’hui sur plusieurs sujets, concernant la situation épidémiologique en Algérie.

Lors de son passage sur les plateaux de la chaine 1 de la radio nationale, le professeur Kamel Sanhadji a qualifié la situation sanitaire dans le pays de difficile.

Kamel Senhadji a déclaré que le variant « Delta » a de nouvelles caractéristiques par rapport à l’original. De plus, la personne infectée par cette souche transmet l’infection à huit personnes à la fois. C’est-à-dire que la capacité de ce virus muté à se propager est très grande.

Le chef de l’Agence nationale de sécurité sanitaire a déclaré que parler d’une quatrième vague de Coronavirus dépend du rythme de vaccination des Algériens et du taux actuel de vaccination des Algériens, il préconise ainsi  d’accélérer le rythme de la vaccination afin d’atteindre l’immunité collective, ajoutant qu’atteindre 400 000 doses de vaccination par jour permettrait d’atteindre 50 pour cent d’immunité d’ici le début de l’automne, selon le même porte-parole.

La capacité hospitalière est insuffisante

En outre , et selon le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la capacité hospitalière en Algérie est insuffisante et la prise en charge des patients nécessite l’utilisation de grandes quantités d’oxygène.

À noter qu’hier, le Pr Senhadji a proposé la mise en place d’une cartographie de la situation sanitaire actuelle, et ce afin d’étudier et proposer différentes actions à mener, une stratégie qui sera mise à la disposition du président de la République.

Pr Senhadji a également recommandé de mettre en place plusieurs grandes structures dédiées au Covid-19, pour améliorer la prise en charge des patients et soulager les équipes médicales.

D’autre part, Senhadji a indiqué à son arrivée en tant qu’invité à la radio algérienne que l’Agence nationale de sécurité sanitaire est venue combler le cercle perdu dans le secteur de la santé, à travers la coordination avec les différentes institutions affiliées au secteur et la préparation de stratégies nationales, soumises sous la forme de propositions et de recommandations et par des rapports soumis à la Présidence de la République, puisqu’il s’agit d’un organe affilié à cette dernière.