Covid-19 Algérie : “Une 3e vague n’est pas écartée”, selon Pr Akhamouk

Covid-19 Algérie : “Une 3e vague n’est pas écartée”, selon Pr Akhamouk

L’Algérie enregistre ces dernières semaines une situation épidémiologique non stable marquée par une recrudescence du nombre des cas de la pandémie.  Malgré ça on constate un allégement des mesures de confinement et un retour presque a la normale de la vie quotidienne.

Le Spécialiste en maladies infectieuses et membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus, le Dr Lyes Akhamouk, n’a pas écarté la probabilité de l’arrivée d’une 3eme vague de la pandémie.

Lyes Akhamouk a révélé que les indicateurs portant sur la pandémie de la Covid-19 sont “préoccupants”. De l’éventualité de survenue d’une troisième vague du virus, il signale qu’elle pourrait se manifester à « n’importe quel moment », d’où la nécessité, indique-t-il, de ne pas relâcher les mesures préventives, appelant, en ce sens, les autorités à « rester fermes ».

Les raisons de la flambée des cas

Le spécialiste a dit  appréhender une troisième vague de la pandémie, surtout après l’abandon par la population des mesures barrières, mais aussi “au vu de l’augmentation constant des cas d’infection par les  variants du virus (nigérian et britannique)”.

« la situation est assez préoccupante, surtout dans les grandes villes, notamment à Alger, Sétif, Oran et Constantine où l’augmentation du nombre de contaminations est continue », a-t-il déploré.

Avant d’ajouter,  « Au lieu d’avoir un pic rapide du nombre de cas de Covid-19 que nous craignons, nous enregistrons une hausse progressive des contaminations qui est en perpétuelle augmentation ».

Le spécialiste en maladies infectieuses dira que bien que pour l’heure les variants sont moins virulents, ils ont la caractéristique d’être plus contagieux. Néanmoins, Akhamouk appelle à plus de vigilance et au respect des mesures barrières, notamment le port du masque.

La solution

De son avis, on aurait pu éviter cette peur d’une troisième vague, aujourd’hui, si on avait importé de grandes quantités de vaccins pour une vaccination massive lors de la relative accalmie vécue dans la période janvier-février. « En voilà le résultat de ce retard ! ».

Évoquant la campagne de vaccination de masse qui vient d’être lancée à travers le pays, Pr. Akhamouk a souligné que « pour réussir une opération de telle envergure, il faut s renforcé le dispositif mis en place au lendemain de la validation de la stratégie d’immunisation des Algériens contre le coronavirus ».

Il affirme par conséquent que, la vaccination « n’empêche pas la propagation du virus », mais « l’antidote est là pour empêcher les formes graves et les hospitalisations », considérant que si « on vaccine 60% de la population ce seront 17 millions d’Algériens concernés, alors que 70% représentent 20 millions d’Algériens ».

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