Covid-19 Algérie : légère baisse au bilan du 12 avril

Covid-19 Algérie : légère baisse au bilan du 12 avril

Le bilan des contaminations au coronavirus en Algérie a enregistré ce lundi 12 avril 2021 une légère baisse par rapport au bilan d’hier.

Dans son dernier bilan établi sur les dernières 24 heures, le Comité scientifique chargé de suivi de l’évolution de l’épidémie en Algérie a fait état de 129 nouvelles contaminations contre 138 recensés au bilan d’hier dimanche 11 avril.

Pour ce qui est des patients rétablis de la maladie, le nombre est de 104 cas contre les 107 guérisons relevées hier par le comité scientifique. S’agissant des victimes de l’épidémie, le nouveau bilan a affiché 04 nouveaux décès (04 décès hier).

Ainsi, et avec ces nouveaux chiffres, le bilan total des contaminations depuis le début de la propagation de l’épidémie en Algérie a atteint les 118645 cas. Pour les guérisons, le total est arrivé à hauteur de 82704 cas guéris, tandis que le décès à 3134 morts.

L’immunité collective à nouveau évoquée

Depuis plusieurs semaines, des spécialistes expliquent la stabilité des chiffres de l’épidémie du coronavirus en Algérie par une éventuelle immunité collective que le pays aurait atteint naturellement.

Une hypothèse qui nécessite, certes, une étude scientifique et épidémiologique approfondie, mais qui n’est pas du tout à écarter. Ce lundi, c’est le chargé de communication à la DSP d’Oran, le Dr Youcef Boukhari, qui s’est réjoui de la diminution du nombre de cas infectés par la Covid-19, tout en évoquant une « immunité collective de la population ».

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, le responsable a révélé qu’après des enquêtes réalisées dans la wilaya d’Oran, l’hypothèse de « l’immunité collective » est favorisée. Selon lui, une enquête menée sur la prévalence du Coronavirus dans la wilaya d’Oran, a démontré que « 35.6% de la population d’Oran étaient porteurs du (SARS-COV2) sans s’en rendre compte ».

Dans ce sillage, le Dr Youcef Boukhari a expliqué qu’il est tout à fait possible de s’appuyer sur l’immunité collective, du moment que « sur un échantillon de 1000, plus d’un tiers des personnes seraient porteur de la maladie à leur insu ».