la fin de l’année scolaire 2011/2012 et face aux grands changements intervenus dans le secteur de l’Education, les responsables du ministère de tutelle ont lancé en grande pompe, des projets de réalisation de centaines d’établissements scolaires à travers le territoire national.
Au début de cette année scolaire, il s’est avéré que ces projets ont accusé un retard considérable et les élèves de différents cycles scolaires se sont retrouvés face à une surcharge importante dans les calasses.
La wilaya d’Oran qui compte plus de 300.000 élèves, tous cycles confondus, s’est située parmi le premier peloton des wilayas soufrant le plus de la carence d’établissements scolaires.
Des élèves excédés par le retard flagrant accusé quant à la réception des écoles qui étaient en réfection pendant toute la période estivale.
La rentrée des classes a été boiteuse au vu que l’inquiétante problématique qui a été posée en fin de l’exercice écoulé n’est pas encore résolue tel que prévu, c’est-à-dire avant l’entame de la saison scolaire actuelle.
Les parents d’élèves s’inquiètent sérieusement étant donné que leurs enfants, scolarisés dans différents paliers, sont appelés à prendre leur mal en patience en suivant leur cursus sous les bruits assourdissants des travaux et ceux dégagés par les grands engins.
Dans d’autres écoles, le constat inquiète au plus haut niveau, notamment les parents d’élèves qui déplorent que leurs enfants sont basculés par des ouvriers tous les jours lors des travaux d’étanchéité et autres portant sur les finitions.
Les responsables de la direction de l’Education et ceux des Travaux publics, ont à de multiples reprises affirmé que la wilaya d’Oran verra en premier lieu la réception de 4 lycées avant la fin du mois d’octobre courant, deux respectivement dans les nouveaux lycées relevant des deux communes Boufatis et Oued Tlélat, seront effectivement réceptionnés entre le 10 et 15 octobre, un autre à Boutlélis et à Marsat El Hadjadj.
Ajoutons à cela les réalisations en cours de 13 CEM et 26 écoles primaires. A qui incombe donc la faute? Chacune des entités locales s’en lave les mains en avançant toutes sortes d’états d’âme expliquant dans la foulée que «les études, les appels d’offres et la désignation des entreprises prennent du temps». Et d’ajouter que «le retard peut encore durer avec l’infructuosité des appels d’offres».
Pourtant, les financements ne manquent pas, tout compte fait, puisque le secteur de l’Education a bénéficié d’un pactole qui avoisine la coquette somme de 100 millions de dinars destinés à l’équipement de 46 établissements scolaires en chauffage.
La famille de l’Education, les élèves et parents d’élèves et face aux multiples promesses non tenues, induisant à une entrée scolaire difficile appréhendent néanmoins, la réception de ces projets dans le temps, alors qu’il nous sépare qu’un mois et demi de l’année 2013, car la surcharge des classes n’est nullement favorable pour un bon enseignement des futures générations.
S. Ourabah
