Garages, hangars, caves ou encore salles de prières de mosquées. Autant de lieux aménagés en salles de classes, dans ce contexte de grèves que connait le secteur de l’éducation. Tout est bon pour certains professeurs indélicats pour se faire de l’argent « net d’impôt » !
Selon certains élèves et parents interrogés ce dimanche matin, « on paye 500 à 1800 dinars la séance. C’est inadmissible », s’insurgent-ils. « Il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’un racket auquel syndicats, département de l’éducation et services fiscaux ferment les yeux », lance Sofiane, ingénieur dans le bâtiment.
Le comble est que certains de ces indélicats qui font payer le prix fort pour leurs cours font partie des professeurs grévistes, apprend-on.
« Pouvoirs publics et syndicats devraient signer des accords pour que les professeurs grévistes n’en profitent pas pour s’en mettre plein les poches durant les débrayages », nous lance un père de famille rencontré dans le centre d’Alger. « Pourquoi ne pas faire en sorte que les professeurs ne quittent pas leurs lieux de travail quand ils sont en grève ? Et pourquoi les services fiscaux ne les poursuivent pas pour exercice d’une activité illégalement ? », s’interroge-t-il.
