Le prix de l’or noir est en baisse ce lundi, 4 juillet. Soutenus par un contexte marqué par les inquiétudes liées aux risques de récession et au ralentissement de l’économie mondiale.
Ce lundi, 4 juillet 2022 ; le prix du baril de Brent a perdu 0.4 % pour s’établir à 111.28 dollars. Alors que le baril du West Texas Intermediate (WTI) a perdu 0.3 % pour atteindre les 108.11 dollars.
Parallèlement aux craintes liées à la récession ; les analystes redoutent une éventuelle baisse de la demande. Et ce, à cause du retour du confinement dans certaines régions en Chine ; où plusieurs cas de la Covid-19 ont été recensés. Toutefois, les analystes estiment que l’offre reste tendue. Et ce, malgré la baisse de la demande sur le marché international ; en raison du retour du confinement en Chine.
Selon les experts, deux autres éléments influencent l’offre. En premier lieu, il s’agit de la grève des travailleurs du secteur de l’énergie en Norvège. Cette dernière causera une perte quotidienne de production de pétrole de 130.000 barils ; d’après les estimations de l’Association norvégienne du pétrole et du gaz.
En second lieu, il est question de pannes de production en Libye. La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a fait état de plus de 3,5 milliards de dollars de pertes en raison de la fermeture forcée des sites pétroliers majeurs depuis mi-avril.
Par ailleurs, le conflit armé russo-ukrainien continue de peser sur le marché des hydrocarbures. En effet, les analystes de JP Morgan Chase & Co ont mis en garde contre la hausse des prix du pétrole dans le cas où les sanctions américaines et européennes poussaient la Russie à réduire sa production. D’après les analystes, l’or noir pourra atteindre le seuil astronomique des 380 dollars le baril.
Pétrole : l’OPEP+ décide d’augmenter sa production en août
Les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) avaient décidé, jeudi dernier, de garder le même seuil de l’augmentation de la production totale de pétrole décidé en début juin pour le mois de juillet.
En effet, à l’issue de deux jours de réunions, les 23 pays de l’OPEP+ (dont 13 pays membres et 10 pays producteurs non-membres) avaient convenu de maintenir la production pétrolière totale de l’alliance à 648.000 barils/jour en août prochain.
Pour sa part, l’Algérie verra son quota augmenter pour que sa production journalière de pétrole atteigne 16.000 barils en août prochain. Le Ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, avait indiqué que cette augmentation permettra à l’Algérie d’élever sa production pour atteindre les 1.055 barils/jour le mois prochain.