Bien qu’aucun mouvement de protestation n’ait été signalé cette année à l’université, les programmes dans plusieurs facultés du pays traînent. Certains départements de l’université d’Alger, à titre d’exemple, les étudiants n’ont pas encore commencé leurs cours.
C’est le cas notamment du département des langues étrangères de l’université de Bouzeréah et celui des sciences économiques de Dely Brahim, où les étudiants attendent encore les bulletins de notes de l’année précédente ! Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a déclaré que «le retard enregistré dans les cours dans certaines universités seront rattrapés». Les moyens à mettre en œuvre pour rattraper ce retard et les modules qui doivent être dispensés dans un délai bien précis ont été, selon le ministre, examinés lors de la réunion tenue mardi dernier avec les responsables du secteur. Sur les raisons de ce retard, le ministre a évoqué les «cumuls» de l’année dernière, dont la tenue des examens de juin et juillet derniers ainsi que les examens de rattrapage en septembre. Harraoubia a insisté sur l’importance de dispenser les cours dans lesquels un retard est accusé, dans les délais fixés et en volume suffisant, rappelant la création de commissions pédagogiques et conseils scientifiques au niveau des universités concernées qui sont appelées à assurer le respect des délais arrêtés. Pour bien défendre «les performances» de son secteur, le ministre a versé dans la langue des chiffres. Le responsable a indiqué que le secteur a bénéficié de 100 milliards DA à raison de 20 milliards DA par an au titre du plan quinquennal de la recherche scientifique 2010-2014. Le ministre a déclaré que 6 000 postes de formation pour l’obtention du magister seront ouverts au titre de l’année universitaire 2011-2012.
S. N. M.