Rolland Courbis a été pressenti pour prendre la sélection algérienne de football. Le bruit a longtemps couru à ce sujet et l’ancien entraîneur de Marseille n’a pas caché son envie de prendre en charge les Verts.
Prié récemment de donner son avis sur la question, Zinedine Zidane n’a pas caché son enthousiasme à l’idée de voir Courbis entraîner les Fennecs.
«Il (Courbis, Ndlr) ferait certainement du bien. C’est un entraîneur passionné, il peut apporter quelque chose», a notamment déclaré Zizou. Hier, nous avons jugé utile de contacter Courbis pour connaître sa réaction suite aux propos élogieux de l’ancien numéro 10 des Bleus
«Je suis flatté par ce qu’a dit Zizou»
«Je suis flatté par ce qu’a dit Zizou et, pour lui renvoyer l’ascenseur, je dirai qu’il ferait certainement encore plus de bien que moi à la sélection d’Algérie s’il s’en rapprochait», nous a confié Rolland Courbis qui, par ailleurs, nous a réaffirmé qu’aucun contact officiel n’a été noué avec la FAF pour lui confier les Verts, éventuellement. Dans notre discussion avec ce grand technicien français, qui anime actuellement une émission radio sur RMC, on a saisi l’opportunité pour être éclairé sur un sujet quelque peu brûlant. Pour comprendre, il faut d’abord savoir que, dans les coulisses de la Fédération, on évoque l’impossibilité de confier la sélection nationale à Courbis du fait qu’il serait interdit de quitter le territoire français suite à ses démêlés avec la justice française pour évasion fiscale, ce pour quoi Courbis a fait de la prison. On dit qu’il garderait toujours le fameux bracelet électronique, ce procédé qui permet de repérer les déplacements de prisonniers sous liberté conditionnelle.
«Je n’ai plus le bracelet électronique, je suis libre de mes mouvements»
Courbis n’a pas eu le moindre complexe pour faire la lumière à ce propos. «J’ai fauté, j’ai payé et tout cela fait désormais partie de l’histoire ancienne. Je peux m déplacer librement où je veux. S’il y avait le moindre problème, pensez-vous qu’une boite aussi importante que RMC, avec tous les hommes politiques derrière, m’ait employé sans émettre la moindre objection ? Non, je vous le redis, toute cette histoire est derrière moi», nous a expliqué Rolland Courbis avant de poursuivre en apportant une précision de taille : «Quant au bracelet électronique, je l’avai effectivement mais je l’ai enlevé vers la fin février passé ou au début du mois de mai. Je suis libre comme le vent et mes anciens ennuis avec le fisc ne sauraient m’interdire de prendre la sélection algérienne, pour peu qu’on me le propose officiellement.»